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    Jean-Marc COUFFIN - ARCHITECTURE . gravures . ETCHINGS -
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- NINE CHAINS TO BUCKI -

Mémoire de quatrième année fait alors que je faisais mon année d'études à ULL

Pour plus d'informations sur BUCKMINSTER FULLER

The Buckminster Fuller Institute

"Neuf chaînes pour la lune, où l'on rencontre Mr FULLER"

étude documentee du livre Neuf chaines pour la lune de RICHARD BUCKMINSTER FULLER, 1938, southern illinois university press, carbondale, 1963, CB151-F8, 375 pages, 22 cm
La quasi absence d'accent est du au fait que je l'ai entièrement tapé aux états unis sur un clavier qwerty

Jean-Marc COUFFIN
Etudiant quatrieme annee d'architecture
Ecole d'Architecture de Bretagne,
Avril 2002

Ou l'on rencontre Mr FULLER,
_je suis curieux par nature_
je n'ai jamais pu faire les choses simplement. je me suis toujours attache a les faire bien, alors voici ma demarche et le pourquoi du comment:
hors de tout contexte, un ecrit n'est rien. il en est de meme pour ce memoire.
Commence au mois de mai 2001pour etre exacte, cet engouement pour buckminster fuller est venue de la lecture de son livre "Education Automation: Freeing the Scholar to Return to His Studies", 1969, University of Southern Illinois, minutes d'une 'lecture' donnee lors d'un meeting de professionnels de l'education pour l'etablissement d'une universite d'un type nouveau. Et par la suite, j'ai choisi de lire un de ses autres livres passionnants [avec des pensees extravagantes pour l'epoque mais tellement vraies maintenant].mes premiers interets et recherches, a la lecture de "neuf chaines pour la lune", ont ete le genie de RICHARD BUCKMINSTER FULLER etait evident, mais ce qui a vraiment attire mon attention au final, c'est que les premiers chapitres sortaient de nulle part pourtant ma comprehension de son raisonnement se faisait d'elle meme. le fait est que le livre etait a la fois cousu et decousu...
_un sac de noeuds_
En effet, ce livre est une pelote d'idees qui sont difficiles a suivre au premiere abord, mais une deuxieme lecture permet de comprendre et d'apprecier ce style, c'est pour cela que l'etude chapitre par chapitre et non pas theme par theme, m'a paru plus coherente avec le contenu du livre. en outre cela evite de s'hasarder dans un plan thematique qui n'aurait ete vraisembleblement pas coherent.
Pourtant, j’ai abordee chaque chapitre sous forme de mini thematique relative au contenu du dit chapitre, et cela afin d’eclaircir au possible les ecrits, tant les miens que ceux de RICHARD BUCKMINSTER FULLER.
J’ai trouve une citation amusante du professeur Einstein :
« everything hould be done as simple as possible, but not simpler. » il faut comprendre ici que si ce livre est complique, c’est pour une raison. Apprendre par des questions est une methode antique _la dialectique qui apparaît chez Zénon d'Élée, c’est une methode d’argumentation et de refutation, Socrate en a base sa philosophie d’accouchement des esprits._ et le meli-melo permanent de ce livre (qui possede pourtant une trame relativement claire) reste la meilleur facon pour que le lecteur se questionne sans cesse. Ce memoire, j’ai tente de le traiter aussi simplement que possible, masi pas plus simplee, et cela pour deux raisons :
la premiere est que je ne souhaite pas insulter l’intelligence de mon lecteur,
la seconde est que si cette methode a marche pour moi a la lecture du livre, je la ferai fonctionner pour mon memoire et mon lecteur lui aussi se posera sans cesse des questions.
_ecrire, c’est se reveler beaucoup, « forcement »_
ca n’est pas pour moi la premiere experience du genre, mais le fait est que l’on se decouvre toujours un peu plus en ecrivant (a savoir si ce genre d’exercice impose ne devrait pas venir un peu plus tot dans la scolarite). Ecrire c’est, qu’on le veuille ou non, donner son avis sur un sujet. Meme les auteurs d’un dictionnaire donne leur avis lorsqu’ils ecrivent les definitions. Je ne vous montrerai pas d’exemples et vous laisserai l’initiative de chercher des definitions pour ‘mort’ dans des dictionnaires differents et savoirs ce que les auteurs expriment exactement par ce concept.
Je ne pretendrai donc pas a la neutralite dans ce memoire , bien au contraire, je revendique, je proclame avoir insere mon propre jugement aussi subjectif soit-il dans le texte qui suit.
_et si je pouvais etendre ce livre_
c’est ce dont je me suis rendu objectivement compte a la fin de la redaction de ce memoire. Mon but, le but de ce memoire, n’est pas temps l’etude minutieuse de ce livre mais plutot essayer d’y ajouter ma petite pierre : quelques petites reflexions un peu plus contemporaines sur les problemes qui y sont souleves.
_Dieu dit: Que la lumière soit! Et la lumière fut. […]_ la Genese, verset 1._
Il faut pouvoir comprendre l’univers pour pouvoir comprendre son propre paradigme et créer le meilleur des mondes possibles.
J’entends par la que le livre est finalement un resume de l’histoire du monde de ses sciences, de ses arts et de ses phenomenes et cela a toutes les ehelles. Cela ne prend vraiment son sens qu’en lisant et relisant ce livre un grand nombre de fois (diminuant avec le genie du lecteur).
En ce qui me concerne, cela m’est apparu un mois avant la ‘livraison’ de ce memoire de recherches _comme on dit : « mieux vaut tard que jamais »_ et cela a la relecture de certaines de mes recherches pour ce memoire, et d’anciennes lectures sur les theories des univers paralleles (cela peut sonner un peu pedant mais les interets de tout un chacun ne sont pas forcement le foot, la politique,et les soirees entre amis), mais plus particulierement a la lecture du chapitre 14. c’est la que ce livre prend tout son sens, lorsque RICHARD BUCKMINSTER FULLER traite du manque de recul du philosophe grec Democrite cherchant la quatrieme perpendiculaire du cube. C’est la que j’ai compris l’essence, je le pense, de ce livre. Sa seve se veut riche et presque trop epaisse, mais permet de remettre en perspective la demarche de tout un chacun, vis-a-vis de lui-meme, de ses ego et de l’univers.
Meme si cela peut paraître un petit peu megalo de la part de RBF, je ne doute pas une seconde qu’il ait pu imagine que ce livre pourrait changer la face du monde sinon au moins aider a la changer. Parce que tout le monde essaye de mettre sa petite pierre au sein de sa communaute et au final faire avancer la chose, mais ne pas imaginer faire directement avancer la societe en transmettant ses idees le plus largement en les diffusant au travers du media le plus efficace jusqu‘alors : le livre
Existe-t'il une histoire universelle de l'humanite et des technologies developpees?
En quoi cela m'aiderait-il a devenir un meilleur createur (rationnaliste)?
Comment est-ce que je me positionne dans l’univers ?
Serait-ce le debut pour moi ?
_un questionnement_
bien sur j’ai aborde ce livre de mon point de vue de futur architecte, mais ceci a grande echelle. Car a petite echelle, mon questionnement s’est revele etre bien plus general comprenant que, etudiant ou non cette branche de l’art, on existe dans un biome, un paradigme precis. C’est ce questionnement qui se doit d’etre la premisse a tout autre questionnement.
_les details_
je pourrais vous citer des centaines d’exemples de disciplines pour vous ‘vendre’ l’importance des details dans ce memoire, extension de ce livre, les anecdotes sont l’essence d’une histoire. Les souligner et les comprendre c’est mieux saisir le sens global des evenements, des idees.
_la demarche adnique_
la lecture, encore une fois, d'un livre etonnant :"technopoly", de Neil POSTMAN, m'a peu a peu renforce dans mon raisonnement sur la demarche meme d'analyse d'un livre.
la diggression ne nuit pas toujours a la comprehension et a l'assimilation de notions complexes et en nombre.
Au contraire, cela nourrit un questionnement permanent: questions et pensees fusent en permanence, s'accumulent et s'entremelent puis s'agglomerent et donnent une coherence aux problemes enumeres.
par ailleurs, le livre de postman et ce livre sont tous les deux extremement documentes et c'est ce qui donne veritablement tout le sens a ces discours novateurs, encore aujourd'hui. donc, de fait, je me suis attacher a des recherches tres poussees, avec tous les outils a ma disposition, et a referencer toutes ces recherches pour laisser libre choix a mon lecteur de se promener un peu plus loin dans le monde de RICHARD BUCKMINSTER FULLER.
_et l’image dans tout ca?_
ou plutot les images; mon emploi minimal d’images pour ce memoire peut s’expliquer par des questions a la fois economiques et d’economie (de papier), mais surtout pour une raison simple: le traitement d’un memoire, outil ou resultat de recherches selon le point de vue, se veut minimaliste dans le sens ou toute l’attention du lecteur est requise pour que ce dernier comprenne la demarche et ses implications. Par ailleurs, l’image (terme generique) ne sera presente que pour illustrer mon propos, et non pas pour le polluer. Un memoire n’est pas un outil de communication visuel, c’est un outil de comprehension, d’enonciation, et d’analyse de questions et de concepts, et quand il est terme, de creation.
Il est tout aussi evident que le sujet d’etude est un livre (et pas un magazine). Ce qui est d’autant plus remarquable, lors que l’usage des images ne se fait qu’a des fins illustratives.
_le style_
Parce que ce memoire est ecrit dans un certain style : le mien, oui, mais plutot celui qui est ne de la lecture de ce livre a plusieurs reprises et les dichotomie incessantes de ce dernier. Le rythme et le lexique est assez libre tout en restant serieux et illustrer d’exemples qui me sont tres proches, soit du fait des recherches, mais tres souvent de ma simple experience d’etudiant de quatrieme annee en ecole d’architecture (de Bretagne…). Pour permettre a mon lecteur de bien sentir cela, j’ai utilise ce style globalement decousu mais finement trame pour ‘decortiquer’ ce livre.
Pour ce qui est de la paraphrase, elle est inevitable surtout apres avoir lu le livre plusieurs fois, je pourrais presque en citer des passages sans le savoir. Et puis les citations a repetitions se revelent inoperantes, et donc inevitablement, on paraphrase.
Alors, humblement, je dirai que j’ai essaye de l’eviter au maximum
_pourquoi veux-tu etre architecte?_
je veux construire une maison pour mes parents, un abri pour qu'ils puissent finir leurs jours dans de meilleurs conditions que celles dans lesquelles ils les ont commence. Si je reussi a accomplir cette tache, j'envisage d'en faire une profession, et que les mien et le reste de l’humanite en profite [de mes connaissance et de mon savoir-faire en matiere d'abris].
1
ou l'on rencontre mr murphy...
meet Mr Murphy
_le contexte de mon memoire,_
c'est apres les evenements d'un certain 11 septembre 2001que j'ai veritablement a rediger ce memoire. et cela aux etats unis. et coincidence ou pas c'est a la n ieme relecture du chapitre premier que je stoppe sur la fin de la premiere phrase.
"imaginons le debut d'une soiree d'automne a new york."
c'est comme un script/scenario de film, pas a pas on rentre dans la scene. il pleut, registre lexical fluvial, ca circule, le registre se fait ferroviaire. tout est mise en scene dans une certaine maitrise du discours, et une mise en place methodique de l'action.
[url=http://www.brynmawr.edu/Acads/Cities], lien sur l'histoire des villes d'une excellente universite de pennsylvanie (USA)
_la vie en ville_
les citadins ne la comprenne pas [la ville p14 #1]
la ville est un desert biologique [p14 #2]
"pas le moindre vestige d'organisme biologique autre que l'homme"
et puis quelque chose de pqrticulierement interessant. le livre datant de 1938 dans sa premiere edition. et ce qui est etonnant, ce sont des notions similaires a celles de la charte d'athenes (le corbusier) qui y sont develloppees:
"NYC! tout a la fois dortoir, lieu de travail et de plaisir [...]"
circulation-regeneration-travail-habitat
pour ceux qui n'auraient pas reconnut les notions du congres ciam a athenes de 1933, et livre ecrit et publie par Le Corbusier en 1941, "la charte d'athenes", Seuil (Points), paris, ISBN : 2020006006
Mr murphy, un personnage cynique pretexte pour critiquer et mettre en emphase les problemes de la vie d'humain.
"son odyssee solitaire" ce n'est pas le fait de se trouver dans un lieu ou les humains se retrouvent en nombre qui favorise la communication.
la circulation est difficile, la comprehension de l'autre aussi, et c'est la que les gens craquent. la vie en communaute urbaine et megalopolite atteint des niveaux tels a mexico, calcutta,new dehli,... , que ces population en terme demographique depassent notre comprehension.
page 14 " espece de salopards [...] que la rue est a vous!" ou le rapport a l'humain est revisite tous les jours du point de vue de l'automobiliste. et du point de vue de l'extraterrestre, le "tu cries, je peux crier plus fort " refere au film de patrick braoude "la belle verte". RICHARD BUCKMINSTER FULLER dit " de toute facon il se serait contenter de repondre plus vehement. le lieu commun veut qu'en ville ce soit la loi de la jungle. je dirais plutot que c'est la loi du thalion.
_le cynisme_
le livre entier reflete un certain cynisme de la part de l'auteur, traduit au travers de Mr Murphy le blaze de la vie qui ne se laisse pas pour autant aller et continue a se poser des questions sur son role sur le vaisseau terre ("operating manual for spaceship earth", RICHARD BUCKMINSTER FULLER, ISBN 0671789023, 1970).
_une histoire de repartition des abrisde l'etablissement de l'homme_
la science, en general, n'a en rien aide a l'etablissement coherent de l'homme sur la planete. on arrive trop souvent a des aberations dans les densites de population de certains endroits de la planete comme l'inde, ou la chine, la ou ni la terre, ni les conditions climatiques ne sont reunis pour fournir a l'homme le minimum dont il a besoin.
"sa violente explosion de mauvaise humeur etait le produit d'une multitude de facteurs accumules, informulessur le moment, parmi lesquels on peut citer la repartition geographique des abris, et les facteurs economiques universels qui ont amene cette repartition."
on pourrait decrire cela de toute autre maniere mais pour mettre l'emphase sur la cause: le lexique d'une equation mathematique, une emphase sur le caractere economique.
et la le devolopement qui nous interresse, nous les architecturophiles:
pourquoi le trafic? parce que les abris sont separes les uns des autres et les vehicules qui nous transportent, utilisent les rues. and the point is...nous n'avons pas scientifiquement evaluer la conception des abris et des arteres qui les relient.
_une histoire de radio et de menage_
comparer le menage de la maison perte de temps considerable et la radio outil magique qui permet de se rendre a l'autre bout du monde virtuellement en quelques secondes.
__>>on peut des aujourd'hui admirer l'outil internet qui marit le son a l'image et a beaucoup d'autres media (et par la meme a nos sens).<<<
planifier correctement la vie...sous entendu scientifiquement>>> et l'homme devient alors maitre de son existence et choisit la ou il veut depenser son temps.
....ne plus vouiloir etre une unite de population banlieusarde impersonelle et inefficace... car apres tout, les gens ne veulent pas survivre mais exister...
c'est la qu'intervient la notion de survivance,"le polygone de sustentation humain" est faible et il est bien dur de le conserver __surtout dans le metro de NY__
plan du metro
_le metro, ou abri transport._ ou la denegation de soit du fait de la malfacon des transports urbains._
cause de la deprime urbaine, l'abri-transport?
la conception meme du metro est tout sauf scientifiquement elaboree car cause de deprime de l'urbain usager de tout les jours qui y sue pue et souffre au contact des autres la ou il devrait pouvoir se nourrir (psychiquement ou physiquement)
"il a l'impression de ne plus etre un individu, il est n'importe quoi, peut etre meme personne."
_necrologie _pourquoi la mort fascine tant l'humain?_
c'est la par un detour de l'esprit de RICHARD BUCKMINSTER FULLER que l'on arrive a un fait qui m'a stoppe net et m'a plonge moi aussi dans une reflexion particuliere. la rubrique necrologique et toujours le cynisme... l'etre humain homosapienssapiens est facine par deux choses majeures l'argent et la mort. et c'est la lecture des journaux qui met en evidence la derniere. aux etats unis comme en france c'est bien a la rubrique necrologique que tout le monde s'attarde comme pour se persuader qu'ils existent et vivent eux-meme, "je le connais, j'ai fais ci et ca avec ce mec et il etait sympa..."
c'est comme justifier sa propre existence au travers de l'autre, qu'il soit mort ou vivant. ce fait car c'en est un est prouve par l'experience en france comme aux etats unis.
2
l'estomac ne fonctionne pas sur tous les rythmes de rumba.
Stomach rhytms not all rhumbas
_ c'est la faute aux architectes si c'est le chao et si nous gaspillons notre existence a des questions stupides et individuelles a propos de nos abris._
du coq a l'ane... on passe de : il gaspille une part de sa precieuse existence par la faute de l'incapacite flagrante des grands architectes de ce monde.
_une experience sur les consequences du bruit sur le stress gastrique._
croquis de l'experience
conclusion de l'experience est simple ...
la ou il y a bruit il y a stressgastrique et tout ce qui s'en suit: aigreur, constipation, maladie intestinale, et au finale mauvaise humeur generalisee qui empeche le sujet de reflechir clairement a l'amelioration de son environement proche et lointain.
"certains bruits on donc un effet profond sur les relations sociales de l'homme"
"l'hommme progresse malgre les frottements de ce genre, non pas a cause d'eux. en vertu de la loi du moindre effort, les bruits excessifs ont un effet negatif dans la plupart des cas"
moi qui suit ptupophiles, et qui bouge sur la musique, j'accelere ma digestion et ameliore mes relations sociales.
pour nous amener a la conclusion de tout cela, les facteurs sociaux, et autres bien connus des arhcitectes ne sont que tres peu pris en consideration. tout architecte digne de ce nom a pu si ce n'est a l'ecole, dasn la vie pratique, apprendre ce qui nuisait a l'homme. on construit malgre tout les memes 'cages a lapins', abris froids, humide, sonores et mangeurs d'energie.
le bruit est une nuisance prouvee de fait par cette experience mais pas seulement physiquement parlant. c'est aussi une nuisance pour ce qui est de la sociabilite meme des gens dans le cas ou quelqu'un ecoute la radio_ ou regarde la tele _il est tres difficile de lui demander son attention en gros le bruit plutot que la conversation, et de la les relations humaines son trevisitees et modifiees par le simple fait que le bruit de quelque source qu'il soit est source de captation sensorielle.
quelle reponse a cela... c'est assez amusant que la reponse de RICHARD BUCKMINSTER FULLER a cela soit al meme, reformulee, que voltaire donne a son heros candide, "il faut cultiver son jardin" se transforme en tu ferais mieux de manger."en clair et non philosophique plutot que de s'attarder a des captations de la sorte il serait plus saint de cultiver son propre jardin.
"il pense avec melancolie a edison, qui avait predit que le bruit ne cesserait d'augmenter dans les villes et que l'homme de demain serait peut-etre sourd."
les anomalies comportementales de l'etre humain serait-elle du aux mauvais ajustages de son environement.par exemple: ">>equation sexuelle deficiente."
"parler de "personalite" pour excuser son manque de sang froid est non-sens qui ne sert qu'a sauver la face."
de fait nous possedont aujourd'hui plus encore qu'a l'epoque de ce livre les capacites et les moyens scientifiques pour remedier a tous des problemes latants et non...
" bruits excessifs, sous alimentation, et meme la famine." auquel j'ajouterais la suralimentation le gaspillage et les nevroses ... pour ce qui est du gaspillage, les etats unis sont la terre meme ou il est nee et certainement l'endroit qui diffuse cette notion au travers de son pouvoir economique or du commun (et gaspille).
"il faut faire quelque chose" et c'est la que je pense que RICHARD BUCKMINSTER FULLER a developper au fur et a mesure non seulement une pensee scientifique et un questionement elabore mais aussi une pensee politique tres forte.
tout ce cheminement de pensee digressif* nous amene au terme de ce chapitre :
la conception actuelle des abris empeche tout raisonnement de l'habitant-usager.
solution: "la fabrication d'abris concus scientifiquement, construits en serie, et accessible a tous.", "ni les reunions publiques, ni le vote de lois n'ont jamais produti une seule pomme de terre."
c'est bien la que ma remarque politique prend tout son sens....
*
ces diggressions incessantes s'explique par ce que m'a dit un de mes professeurs-architecte, Eddie CAZAYOUX, ayant vu RICHARD BUCKMINSTER FULLER en conference: " en plein milieu d'une explication, il stoppait net, et se rendait au tableau pour noter dans un coin ses pensees et reflexions interieures.
3
c’est une maison, mon cheri
‘s a house, darling
si le temps meteo ne conditionne pas nos vies, il monopolise au moins les conversations.
ce qui suit est le resume d'une conversation a ce sujet avec une amie allemande (agnes ILLIGNER):
'deux theories:
il y a quelques siecle et meme encore, le temps est maitre de nos vies, il nourrit, (change leurs humeurs et tue les hommes,) et tue les hommes. combien de guerres se sont vues modifiees par des aleas climatiques (les allemands se battant en russie, ou napoleon la bas encore....)
la seconde theorie est plutot d'ordre social. l'homme, par essence, existe au travers du regard de l'autre, les philosophes comme pascal disait que sans l'autre un homme n'existe pas. bref, tout cela se produit , l'interaction entre les hommes, par un medium de communication, mais quoi de plus dur que de trouver la faille universelle qui ouvrira les portes de cet autre individu: la reponse en evidente maintenant, c'est la meteo. quand on y reflechit ne serait-ce que deux secondes, c'est bien la chose que tout homme a en commun avec un autre et qui varie tous les jours. c'est la le role social du temps meteo comme sujet de conversation.'
and paper...
_c'est une maison, mon cheri
qu'est ce qui ne va pas avec la profession d'architecte?_
qu'est ce qui ne va pas bien chez les architectes...
designing homes from the inside.
"ce rassemblement tour a tour desinvolte et religieux, parfois un peu snob et souvent pitoyable de tailleurs d'abris."
la decouverte des architectes (certains) de la conception d'abris par l'interieur s'est faite a l'instar de la corporation architectes qui s'est apercue bien apres du benefice, pour l'usager, de vivre dans un tel abri.
des lors toute sorte de demarches sont venues pour tenter d'imiter la demarche initiale. je par de l'exterieur pour ariver a l'interieur et pretendre que je l'ai concue de l'interieur. et cela a toujours cours. mais il me faut definir la notion de concevoir par l'interieur: la ou tout le monde sait concevoir une architecture de facade, le design d'un abri de l'interieur se fait en explorant les coutumes de l'usagers et s'en servir pour organiser et dimensionner les espaces par ordre d'importance. et finalement creer un ensemble coherent et fonctionnel.
_crobars de mies??? la croix avec la colonne de circulation et les espaces qui se distibuent logiquement autour._
la creation n'est pas quelque chose qui s'enseigne par les voies academiques mais plutot quelque chose que l'on apprend par experimentation. je me refere toujours a une phrase d'alphone karr "on n'apprend qu'avec le souvenir"
un autre critique de la conception en architecture, qui elle est plus ancienne, celle de viollet le duc.
Viollet-le-Duc, Eugène Emmanuel, "Entretiens sur l'architecture" [Document électronique]
Numérisation BnF de l'édition de Paris :
INALF, 1961- (Frantext ; P548). Reprod. de l'éd. de Paris :
A. Morel, 1863:
ID#: N089857. Numérisé en mode texte
p449
Sur l' architecture au dix-neuvième siècle. Sur la méthode. Il
faut avoir le courage de le reconnaître, en fait d' architecture,
soumis à beaucoup de préjugés, à un certain nombre de traditions,
habitués à la confusion, les idées comme les principes nous
manquent ; et plus les monuments que nous élevons se chargent de
détails, plus ils sont riches par la réunion de nombreux éléments
, plus ils trahissent l' oubli des grands principes et l' absence
d' idée chez les artistes qui concourent à leur exécution.
[principe, ou concept, ou bien encore idee sont devenus des lors bases de l'enseignement en architecture, les batiments ne sont neanmoins pas bien different de leurs predecesseurs en ce qui concerne l'architecture dite de facade.]
Les cabinets de nos architectes sont remplis de renseignements, de
livres, de dessins ; mais quand il s' agit d' élever le moindre
édifice, si les éléments matériels affluent, la pensée de l'
artiste est rétive et refuse de tirer quelque chose de neuf de
tant de documents ammassés sans critique. On signale partout des
qualités, de l' étude, souvent une belle exécution ; une idée
rarement, l' observation d' un principe plus rarement encore. Nos
monuments paraissent être des corps dépourvus d' âme, restes d'
une civilisation effacée, langage incompréhensible, même pour
ceux qui l' emploient.
[le mystere persiste entre le dialogue et le vocabulaire architectural et la comprehension de l'usager.]
Un respect irréfléchi pour certaines
formes tient lieu de l' idée créatrice, et nos architectes font
songer à ces bonnes gens qui croient faire leur salut en récitant
des prières latines dont ils n' entendent pas le sens, et qu' ils
écorchent sans scrupule. Ont-ils même la foi qui, à la rigueur,
peut suppléer à l' intelligence des choses ? Il est permis d' en
douter. Comment s' étonner si le public reste indifférent et
froid devant
p450
des oeuvres vides d' idées, trop souvent dépourvues de raison, et
que l' on ne saurait estimer qu' au prix qu' elles ont coûté ? "
c' est fort cher, donc ce doit être beau. " le xixe siècle est-il
condamné à finir sans avoir possédé une architecture à lui ?
Cette époque si fertile en découvertes, qui accuse une grande
puissance vitale, ne transmettra-t-elle à la postérité que des
pastiches ou des oeuvres hybrides, sans caractère, impossibles à
classer ? Cette stérilité est-elle une des conséquences
inévitables de notre état social ? Dépend-elle de l' influence
exercée par une coterie caduque sur l' enseignement, et une
coterie, qu' elle soit jeune ou vieille, peut-elle acquérir un
pareil pouvoir au milieu d' éléments vivants ? Non, certainement.
Pourquoi donc le xixe siècle n' a-t-il pas une architecture ? On
bâtit partout et beaucoup ; les millions sont répandus par
centaines dans nos cités, et c' est à peine si l' on peut
constater quelques essais d' une application vraie et pratique
des moyens considérables dont nous disposons. Depuis la
révolution du dernier siècle, nous sommes entrés dans la phase
des transitions, nous cherchons, nous accumulons force matériaux,
nous fouillons dans le passé, nos ressources se sont accrues ;
que nous manque-t-il donc pour donner un corps, une apparence
originale à tant d' éléments variés ? Ne serait-ce pas simplement
une méthode ? Dans les sciences comme dans les arts, le défaut de
méthode, soit qu' on étudie, soit qu' on prétende appliquer les
connaissances acquises, ne fait qu' accroître, avec les richesses
, l' embarras et la confusion ; l' abondance devient une gêne.
Cependant tout état transitoire doit avoir un terme, tendre vers
un but que l' on entrevoit seulement du jour où, las de chercher
à travers un chaos d' idées et de matériaux de toutes provenances
, on se met à dégager certains principes du milieu de ce désordre
, à les développer et à les appliquer à l' aide d' une méthode
sûre. C' est là le labeur qui nous échoit, auquel nous devons
nous attacher opiniâtrément, en combattant ces éléments délétères
qui s' élèvent de tout état transitoire, comme les miasmes s'
élèvent des matières en fermentation. Les arts sont malades, l'
architecture se meurt au sein de la prospérité, malgré des
principes vitaux énergiques ; elle se meurt d' excès joints à un
régime débilitant. Plus les connaissances s' accumulent, plus il
faut de force et de rectitude de jugement pour s' en servir avec
fruit, plus il faut recourir à des principes sévères. La maladie
dont l' art de l' architecture semble atteint date de loin, elle
ne s' est pas développée en un jour, on la voit progresser depuis
le xvie siècle jusqu' à notre temps ; depuis le moment où, après
une étude très superficielle de l' architecture antique de Rome,
dont on prétendait imiter certaines apparences, on a cessé de se
préoccuper
p451
avant toute chose de l' alliance de la forme avec les besoins et
avec les moyens de construction. Une fois hors de la vérité, l'
architecture s' est de plus en plus fourvoyée dans des voies sans
issues.
\\\pour legitimer la longueur qui parait excessif de cette extraits je me justifierais simplement par le fait que celui ci perdrait beaucoup de son sens. le sens entier de cet extrait est, de plus, tellement 'extemporarously'(hors des contraintes temporelles, vrai dans toute epoque), qu'il est a mon avis necessaire de le mentionner en entier pour ne pas oublier que les defauts de la creation architecturale sont pour beaucoup les meme qu'il y a deux siecles.
cela prend par ailleurs tout son sens lorsque l'on lit la page 21 de NCPLL."[...] cette absence d'objectivite, de lucidite, qui caracterise le plus souvent le radotage academique."
comment puis-je apprendre moi qui veut devenir architecte, ce qu'est un abri, une maison, a schelter, a dwell, a house, ein haus, una casa...
_scan..._ page 21
par la RICHARD BUCKMINSTER FULLER construit un raisonnement simple qui pousse a croire que la perte de notre credulite infantile, c'est la perte d'un schema mental essentiel, la perte du questionnement permanent:
"c'est quoi ca, maman?"
[description d'une conversation mere-enfant sur les pourquoi.]
retour de fait a ce que je disais un peu plus haut sur l'apprentissage par experience, le petit Tim apprend la gravite en experimentant la chute des brins d'herbe du haut du hamac. expliquer les choses avec une simplicite de concept infantile est un challenge [pour l'architecte].
un petit tour d'ironie fullerene: "c'est une maison mon cheri. c'est la que nous habitons. c'est a nous... enfin ce sera a nous quand papa qura fini de payer."
c'est tellement vrai et tellement realiste... la notion de propriete est tellement ridicule en ce qui concerne les abris. les avantages d'une location sont tellement evident quand on considere que les habitants des maison en deviennent proprietaires quand il est temps pour eux d'en changer, soit car elle ne correspond plus a leur besoin, soit elle est trop abimee pour la reparer.
(p22) les tailleurs de maisons...
oui, le fait d'employer le mot Tailleur n'est a mon avis pas du tout innocent, specialement quand on pense a la phrase "my taylor is rich" ironisant ainsi sur le caractere etrange de la richesse de certain architectes en relation avec leur batiments cliniquement morts.
vaut il mieux habiter dans un 'hotel' ou dans une maison 'bien a vous'?
ces memes tailleurs de maisons astucieux qui en appliquant le principe de conception par l'interieur a fortiori reussissent a faire passer leurs architectures de facades (decors de cinema, architecture tres en vogue au etats unis ou le carton pate est materielle officiel.) pour des edifices commences par l'interieur.
c'est sur, dit de maniere ironique comme cela, c'est facile. Mais par experience, je peux vous dire que les americains habitent ,pour beaucoup, dans ces decors: facades plastique (2 ans de vie), isolation (mangee par les cafards et autres 'bugs'), air conditionne en marche 24h24 7jours7.
bref, c'est le court diagnostic des habitations malades des etats unis.
l'archiitecture par l'interieur, prise aux mots, serait quelque chose comme: je commence par la cheminee et j'arrive aux murs exterieurs.
tout ca pour mettre en emphase la meme chose: la mauvaise conception des abris sterilise le raisonnement de son usager.
_parlons langage_
"le fait est que les progres paralleles de l'intelligence et de la paroleont fini par donner aux mots une valeur telle que la conversation irreflechie est oiseuse, sterilisante et paralysante pour les sens, de la meme facon qu'une radio branchee en permanence rend 'sourds' ceux qui la subissent malgre eux."
le langage oiseux est sterilisant, en effet, ce n'est pas a un etudiant qu'on l'apprendra. les discours prolixes de leur professeurs ont toujours et auront toujours le meme pouvoir sterilisant s'il ne cange pas leurs methodes d'apprentissage. le degree d'ecoute d'un auditeur moyen est de 10 a 20 pour 100, et si l'on prend un auditeur actif iil s'eleve a 30. de fait il n'y a en general dasn un discours que peu de chose a retenir en comparaison de ce qui est dit. parler, s'exprimer est un acte de communication et qui dit communication dit un emeteur, un medium ou milieu, et un recepteur. en resume simplificateur il faut etre deux pour parler. mais pour que son recepteur soit vraiment a l'ecoute, il faut le stimuler. et les phrases exitatrices du genre:"ce point du cours sera au test alors ecoutez bien." ne font leurs effet que quelques seconde.
en fait, la question est plus dans la methode de communication. l'interaction emeteur recepteur est essentielle. si on me questionne, je reponds; et si l'on me re-questionne je serai a meme de re-repondre mais entre temps j'aurai ecoute question et arguments de la question. ce flots de mots ne se sera pas perdu dans l'element Air.
_diggression..._
" tous ces resultats sont la consequence directe d'une maitrise insuffisante de l'environement materiel qui est, a 95 pour 100, un probleme d'abri"
"moyen politique utilise ad nauseum" sous entendu les problemes de logement provoquant inertie, paresse et aggresivite sont un des moyens de controle d'un gouvernement.
c'est la que le citoyen se contredit sans cesse. dilemme entre la passivite et la volonte d'independance. apres tout c'est pas a nous francais qu'on va apprendre ce qu'est la volonte d'independance (ni la passivite ou l'aggressivite).
_ecologie_
"l'ensemble des connaissances connaissances concernant l'habitat"
"ce n'est pas sur le probleme du logement que nous mettons l'accent mais sur l'importance majeure d'etudes generales et d'un design du probleme."
p25
_les automobiles_
l'automobiles reflete le caractere independant de l'homme. l'homme se sent comme un roi dans son carosse. abri-mobile, abri-roulant, c'est le debut et la fin de tous les problemes d'abri. l'homme est independant, il peut aller d'un abri a un autre par lui meme. mais le trafic est la...{debut du premier chapitre}
la machine fait alors definitivement irruption dans la vie sociale, les rapports entre les hommes sont changes et le rapport de l'homme a la machine commence: "c'est moi qui conduis."
_resoudre les problemes de la terre_
la rationalisation individuelle et je cite la cooperation active permettrait de resoudres les problemes de la terre.
de grands mots qui releve de la logique individuelle pour reellement changer quelque chose.
"l'emancipation de l'homme depend de la "derobotisation" de l'humanite, qrace au remplacement de l'esclavage par des outils inanimes."
c'est la toute la problematique de RICHARD BUCKMINSTER FULLER.
mais la vrai question aujourd'hui est de savoir si nous ne sommes pas devenus esclaves de nos machines car incapables de survivre sans. nous sommes purement dependant de nos machines. les machines neutralisent peu a peu les capacites de l'homme. on ne se penche plus pour ramasser le ble, et encore moi pour ramasser un papier, sans parler de la simple action de mettre en marche une de nos machines sans telecommande.
"les gens[...] voient dans ce futur nivellement par le haut une regression de leur propre statut."
"l'abri est de loin, parmi tous les besoins de l'homme, l'article le plus important du point de vue du volume, du poids, du prix et de la duree d'utilisation. il est pourtant parmi les derniers sur lesquels se penche la science ."
pourquoi certains materiaux sont-ils tellement plus utilises que d'autres en construction d'abris. le fait est que les firmes qui produisent et distribuent ces materiaux font tout pour que ces derniers restent un monopole. on construit sans tenir compte des avancees technologiques et industrielles, on contruit de la meme maniere qu'il y a vingt ans et le pas technologique durant ces vingt ans a pourtant ete fabuleux.
combien d'annee d'avance l'industrie possede-t'elle sur la construction? personnellement je chiffrerais cela a au moins 20 ans, si ce n'est pas 40.
la comparaison est un peu absurde mais claire:"que penserait'on aujourd'hui d'une femme portant une robe a crinoline?"
pour paraphraser RICHARD BUCKMINSTER FULLER, l'adhesion a des theses et theories du design quasi medievales ne font que rendre plus arrieree encore l'architecture.
"l'abri est considere comme une fin en soi, et non comme un moyen de vivre."
Theodore LARSON, new york, 1931: "la maison commencera a vivre, non parce qu'elle rapporte au constructeur, mais par ce quelle assure a ses habitants, et par ce que ceux-ci, reciproquement lui apportent. elle deviendra le triomphe de l'humain"
c'est evident aujourd'hui a tout etudiant en architecture et a la quasi totalite de ses professeurs. la question de l'usager est la premiere consideration dans tout projet.
" un lieu ou l'on pourrait vivre libre, lobre de soucis, libre d'explorer, libre de concevoir, d'assimiler, de perfectionner, libre de composer et de synchroniser."
beaucoup de citation de la meme page d'un coup mais il est a mon avis stupide de reformuler une idee lorsqu'elle est a l'origine claire.
_vivre libre des contraintes de l'habitat_
4
le capitaine fantome
the phantom
_une diggression dans le raisonnement _
qu'est ce que l'homme? scientifiquement parlant:
un bipede equilibre par 28 articulations et dirige par un capitaine fantome loge dans une tourelle.
"un homme! cela parait si simple en verite, quand on se contente de l'appeler Mr Jones!"
dans quelle mesure est-on conscient? la mecanique humaine est mobile, et la conscience aussi. cette instance de comprehension est difficilement mesurable, une infinite, une verite ou encore une eternite pour paraphraser RICHARD BUCKMINSTER FULLER. c'est la que ce phenomene de comprehension est justement incomprehensible pour lui-meme alors on se prete a des explications, des interpretations>>l'eternite...
_semaphore et communication_
l'explication, le sens que nous associons au mots, objets. on pourrait parler d'uniformite de sens ou d'identite. car d'un homme a un autre les mots pour vache signifient toujours animal et lait (qu'il soit noir ou blanc).
tout ce processus de comprehension nous permet de transmettre a d'autre "capitaine fantome"(S) des signaux comprehensibles et diverses. la comprehension sera fonction de la generalite de la notion enoncee. mais aussi du degre de rationalisation de l'autre capitaine (fantome).
de fait un signal emit par un capitaine fantome en direction d'un autre capitaine fantome sera virtuellement(mot relativement nouveau) interprete et comprit de la memefacon d'un capitaine a un autre.
l'image de la semaphore est assez coherente lorsque l'on parle de communication: un emetteur, un langage, un signal encode a l'aide de ce langage, une voie(l'air, l'eau, la terre, ...), et un recepteur.
_et la pensee/conscience collective_ p32
"un raisonnement d'une clarte eblouissante permet de comprendre que les capitaine_etant fantomes, abstraits, illimites, et relies aux autres capitaines pas des moyens de comprehension dont l'existence est demontree par leur aptitude a interpreter les signaux qu'ils echangent, et la signification de ces signaux par rapport a une direction commune (vers la "perfection") _ ne sont pas seulement relies ensemble, mais sont un seul et meme capitaine. du moment que ces caracteres d'unite existent, ils ne peuvent qu'etre identitiques."
la ou la conscience se veut collective___>>>REFERENCE
cette reference trouvee sur internet en recherchant la notion 'conscience colective' m'est apparu comme excellente synthese de ce chapitre et des notions enoncees, par ailleurs je me suis permis d'annoter entre crochet cette etude du livre:
"world philosophie" (2000) de Pierre-Levy
ISBN : 2738107745
[http://pwbr.free.fr/philo/levy-conscience-collective.html]
[debut de l'extrait.]
Copyright (c) 2002 Pierre-Philipp Braun
La conscience collective selon Pierre-Lévy
Résumé sélectif du livre "World Philosophie"(L'expansion de la conscience)
L'unification de l'humanité est en train de se réaliser par nos moyens de communication croissants. La conscience collective qui comprend la pluralité de l'expérience du vivant permet cette unité grandissante.
Deux phases dans l'histoire de l'humanite
L'aventure de notre espèce sur la planète, ou l'unification de l'humanité s'est jusque aujourd'hui déroulée en deux phases:
1) La séparation (p18)
« Développement démographique, société de chasseurs cueilleurs nomades »
« A partir de l'espèce Homo sapiens, l'humanité se sépare d'elle même, se disperse: éloignement géographique, divergence des langues, séparation progressive des cultures. »
[une communaute collective, unique se disperse afin de developper une pensee individuelle.]
2) L'interconnexion globale (p20)
« Révolution néolithique (mutation technique, sociale, culturelle, politique et démographique). Première petite tendance à la connexion. »
[plus localement on se regroupe par fratries, peuplades, sexes, couleurs, convictions.]
« XV e siècle, temps modernes, découverte de l'Amérique (inter-connexion des principales parties du monde). Développement des communications, des transports et de l'imprimerie. »
[on cherche alors a faire partager le developpement de la conscience individuelle, recherche de connexions (souvent aux depants d'autres pensees.]
Depuis la fin du Xxe siècle, l'humanité unit ses capacités de perception et de création en constituant progressivement une seule intelligence collective interconnectée (cyberspace, marché mondiale, communauté scientifique et compréhension du caractère universel de la religion). (p209)
Nous les planétaires (la montée vers la noosphère)
Nous pouvons distinguer deux aspects de la tradition:
1) La culture identitaire (groupe de gens qui s'imitent entre eux et s'isolent de ceux qui sont différents)
2) La lignée (intelligence collective qui se déploie, par exemple le taï-chi-chuan qui s'est répandu en Europe).
C'est par la convergence des lignées que des miracles tel que le mariage de l'orient et de l'occident on pu être favorisés.
Nous sommes des planétaires car nous partageons généralement les mêmes modes de vie.
[on retrouvera plus tard dans ce memoire cette problematique enoncee par RICHARD BUCKMINSTER FULLER, exprimant sa vision a l'echelle de terrien, et ses considerations a differentes echelles, "le vaisseau planetaire".]
La culture humaine par le web
Contrairement à l'Etat, les religions, les médias, d'autres formes culturelles, sociales, voire économiques, qui ont prétendu représenter les groupes humains et leur donner une forme, le web incarne la première objectivation non réductrice de la culture. (p161)
« L'immense hyperdocument planétaire du Web intégrera progressivement l'ensemble des oeuvres de l'esprit. » (p160)
[le web sera-t'il l'ultime outil electronique de la pensee collective humaine? la pensee serait connectee par un reseau de machines et non plus par un reseau de pensees.]
L'intelligence par l'interconnexion
L'intelligence s'exprime et s'exerce par la connexion, la communication, et y contribue. [«L'intelligence humaine travaille à la connexion »]
Il existe une relation directe entre l'interconnexion d'un organisme et la richesse du monde qu'il expérimente. (p50)
[on apprend par le contact aux autres, par connections: enseignement direct ou indirect, par mimetisme souvent. la pensee collective se forme tout d'abord individuellement, puis les autres maillons de cette pensee viennent s'y greffer, tels des pantomimes.]
Pensée collective
Dans le cadre d'une économie de la conscience, nous pouvons concevoir une équivalence entre notre modélisation de l'intelligence collective et la théorie de la relativité:
L'attention/Conscience (énergie) = Les idées (masses) = La structure dynamique du monde virtuel ou sémantique (espace-temps) (p137)
[les chevaux-vapeur de mr Murphy (page 71) ou RICHARD BUCKMINSTER FULLER explique par la formule de la relativite le rapport de l'energie a l'homme et sa religion necessaire de l'energie. cela sera plus amplement explique durant l'etude de ce chapitre.]
Ici, les idées indiquent toutes sortes de représentations, d'émotions, de sensations, de pensées, de complexes et de problématiques vitales. PL entend par « idées » tous objets possibles de l'attention.
Pensée collective = Pensée personnelle = circulations de l'attention dans un réseau fluide de représentations (p138)
« L'illusion de la pensée individuelle est « l'idiotie » par excellence. Idiotès, en grec ancien, signifie « particulier », « séparé ». » (p200)
[ j'ai deliberement surligne cette citation qui revele par l'ironie l'ilusion commune de pensee individuelle. comme je l'ai dit un peu plus haut, on n'existe que par les autres, mais on pense de la meme facon (par les autres). par ailleurs, RICHARD BUCKMINSTER FULLER nous decrit aussi l'imbecilite de se sentir proprietaire de son "mecanisme"(comprendre conscience), page 31.]
« De même que notre organisme est fait de milliard de cellules travaillant de concert, la conscience universelle est composée de la totalité des consciences individuelles, elle fait communiquer toutes les intériorisés. » (p213)
Nous sommes le véhicule des idées, des émotions, des manières d'être, des intentions, etc... qui circulent en nous.
[notion interessante de l'homme comme vehicule de sa propre conscience, la ou on pense que la conscience est vehiculee par des media (pluriel latin de medium, qui est le mot que je souhaite utiliser...).]

Une conscience unique et le monde réel
« Le monde réel est un monde des idées, un univers de formes. » (p211)
Les hommes ont la même conscience, une conscience unique, y compris chez les plus humbles animaux. (p194-195)
[unique qui ne signifie pas individuelle.]
« On est d'autant plus intelligent que les formes captées sont universelles, impersonnelles. »
Nous venons de la même source énergétique et 98% de notre ADN conduit en nous l'héritage de la vie. (p188)
Ainsi, tout est impersonnel, les atomes, les gênes, les neurones, les mots, «nos» pensées.
Ce qui fait la différences entre les vies des individus, c'est que l'expérience est expérimentée. Les expériences, fragments de la conscience collective sont différents.

[la question suivante bien qu'interessante et faisant partie de ce document ne sera pas sujet d'etude.]
(
Inconscient (collectif?)
« L'inconscient, c'est à dire tout ce que la conscience ne s'est pas encore approprié, est évidemment « plus vaste » que la conscience » (p139)
L'inconscient est à la fois le passé et l'avenir de la conscience.
Il existe également une variabilité inter-individuelle dans l'accès à la conscience : « certains individus sont habités plus intensément par l'esprit du grand être qui veut s'étendre, conquérir de nouveaux espaces de conscience ».
)
Apprentissage collectif
Des ensembles techniques collectifs, résultants des efforts d'innombrables humains vivants et morts, sont sans arrêt actualisés.
Les inventions ne disparaissent plus nécessairement avec la mort d'un individus « L'apprentissage se fait à l'échelle de l'espèce toute entière et non plus au niveau de l'individus. » (contrairement aux animaux) (p209)
« La véritable éducation, le véritable apprentissage, fondent toutes les disciplines dans une appréhension globale pour qui le connaissance de soi est aussi importante que la connaissance du monde. Une connaissance de soi qui finalement nous mène à réaliser que nous sommes , tous ensemble, une conscience illuminant le monde. » (p179-180)
[fin de cet extrait]
RICHARD BUCKMINSTER FULLER nous introduit par le biais des experiences et dires du Dr JUNG*(biographie plus bas) les diversites des notions consciente de certains peuples qui ne sont pas encore connecter a notre reseau principal de conscience.
certains peuples primitifs d'afrique differencies le nombre d'elements par deux notions seulement: un ou beaucoup. c'est la que l'on peut comprendre (ou justement ne pas comprendre) l'antinomie qui existe entre se battre contre un assaillant, deux ou un millier. les rapports d'echelle sont bien different pour nous alors qu'ils ne le sont pas pour ces africains (en nombre ou pas).
autre exemple, celui des chinois: une voiture est une voiture, mais plusieurs voitures sont du bruit; le symbole pour un abri est un arbre, deux arbres sont representes par un bois, et trois arbres representent une foret: un, deux, beaucoup.
d'apres RICHARD BUCKMINSTER FULLER, JUNG, au contact des primitifs, a vu les "illusions de sa propre civilisation se defaire". l'illusion primitive a envahi son esprit, se connectant a cette conscience collective 'primitive', et par la meme se deconnectant de sa conscience collective primaire.
*CARL JUNG >>1875 - 1961<<
psychologue suisse, eleve et egal de Freud. il est de formation literaire et linguistique, il developpera une theorie des personnalites.
apres la guerre, Jung voyage beaucoup, visitant, par exemple, les peuples et tribus d'amerique, d'afrique et d'inde (dont il connait les langages anciens).
donc, de tout ce raisonnement tortueux, RICHARD BUCKMINSTER FULLER conclut sur ces points: l'homme d'aujourd'hui et son capitaine fantome sont prolonges plus que jamais par des extensions mecaniques appelees machines. oui, prolonges et pas domine par les machines qu'ils creent. de fait les conducteurs et leurs automobiles se comportent de maniere identique lorsqu'il s'agit de son utilisation, mais la volonte de l'homme interieur est seule capable de changer son comportement.
en clair, ce que le collectif ne peut pas realiser, l'individuel le fera tres facilement.
>>Changer le monde...
5
c'est quoi, une maison?
What is a house ?
moto house
modele primitif de maison prefabriquee....
le probleme des maisons prefabriquees contemporaines de RICHARD BUCKMINSTER FULLER. le prix du fait du manque de recherche est tellement eleve que seule 75 pour 100 de la population de l'epoque peut se payer cette derniere.
_prisons=maisons, ou bien c’est le contraire_
« the level of civilization in a society may be determined by entering its prisons », Fydor Dostoyevsky, crime & punishment (crime et chatiment)
en detournant soignesement cela, je dirai qu’on reconnais le degre de civilization de la race humaine en entrant dans ses maisons.
La comparaison est crue et volontaire. Je suis rentree dans des prisons, mais aussi dans des maisons, la difference etait si faible que ce qui m’a repugne n’etait pas la facon dont on traitait les criminels, mais plutot la facon dont on traite l’homme quand on connaît notre suppose degre d’avancement.
_trailer house, and mobil homes, et le reve americain dans tout ca?_
l'ironie d'aujourd'hui c'est que les maisons prefabriquees de al sorte ne font plus rever que 1 pour cent de la population, voire un peu plus aux etats-unis. le fait est que la maison prefabriquee actuelle a une duree de vie toujours aussi courte qu'il y a 30 ans. ces maisons sont d'ailleurs deja detruites depuis longtemps.
on dirait ironiquement aujourd'hui a propos d'une telle maison (photo), qu'elle est mignonne.
le gamin qui habite dans une telle maison, la dessinera selon le croquis d'un rectangle sans cheminee et sans toit a pente _l'air climatise et l'isolation ont substitues les elements cites precedemment._
le point important de ce chapitre apparait alors, et la, l'absence de donnees m'empeche de resoudre cette question. RICHARD BUCKMINSTER FULLER parle de 'shelter-dwelling-house' la maison abri logement et mentionne les exigences universelles pour une telle maison dans le tableau suivant. la question serait de savoir si ces notions sont plus recentes ou plus anciennes que celles enoncees par Le Corbusier dans "la charte d'athenes",en 1933. Sachant que ce livre date de 1938 dans sa premiere edition, mais que sa redaction a ete murie tres longtemps et que la charte d'athenes n'a ete publiee qu'en 1941 pour la premiere fois. est-ce que la question est vraiment la? pas vraiment je dirais. le fait est plutot de savoir si RICHARD BUCKMINSTER FULLER s'est inspire, et cela a plusieurs reprises, de Le Corbusier ou bien si c'est l'inverse.
_exigences universelles d'une machine a habiter._
1.protection contre les forces de destruction exterieures par des moyens speciaux.
tremblement de terre
incendie
inondation
epidemie
tempete
tornade
gaz
cambrioleur
egoisme(politique, affaires, materialisme)
2.protection contre les forces de destruction interieures par des moyens speciaux.
a.isolement antitension
1.visuel
2.auditif
3.tactile
4.olfactif
b.isolement antifatigue(robotisation de l'homme, esclavage materiel).
c.isolement anticomplexes(absence d'interdictions, suppression de la peur, des defauts mecaniques provoquant les accidents ou la limitation arbitraire de l'activite par l'existence de cellules, c'est a dire par le cloisonnement negatif).
3.previsions pour l'emploi sans effort mental de la maison dans tous ses usages courants.
a.ravitaillement de la maison et de ses occupants(nourriture_metabolisme)
b.remise en ordre de la maison et de ses occupants(sommeil_remise en ordre musculaire, nerveux et cellulaire)
c.evacuation des dechets de la maison et de ses occupants(internes, c'est a dire intestins, etc.;externes, c'est a dire bains ou nettoyage des pores; mentaux, c'est a dire elimination par des methodes dynamiques empiriques; circulatoires, c'est a dire par le controle de l'atmosphere).
4.previsions des moyens necessaires pour toutes les exigences de developpement, assurant aisement, sans perte de temps, sans effort, et avec la garantie scientifique d'efficacite:
a.la conscience selective des progres universels grace aux informations essentielles sur :
1.l'histoire, l'actualite, la prospective(bibliotheque, radio, television).
2.l'etat actuel de l'offre et de la demande.
3.l'etat actuel des domaines dynamiques: meteorologie-tremblements de terre-dernieres decouvertes scientifiques.
b.moyens mecaniques d'expressions necessaires (rationnels ou artistiques) par l'enregistrement: machine a ecrire, table a dessin, conversation, c'est a dire moyens directs ou indirects, auditifs, visuels ou tactiles(y compris les moyens de transport necessaires et tous les moyens d'objectivation et de cristallisation du progres universel).
c.procreation.
d.recreation.
.../...
westbrook pegler_editorial dec 1st 1937_
c'est un article de ce fameux editorialiste americain qui sert d'accroche a une reflection sur la difficulte de construire un logement. l'article relate les turpitudes d'un citoyen devant une comission du logement. la conclusion de cette odyssee, construire sa propre maison (par des contractants) c'est la guerre civile.
ce sujet particulier est evident pour RICHARD BUCKMINSTER FULLER quia travaille pendant 5 ans a partir de 1927 dans l'industrie du batiment. il cite d'ailleurs un de ses propres articles dans lequel il compare la conception automobile a celle d'une maison:
"si, aujourd'hui, un homme, voulant posseder une automobile, allait voir l'un des 5000 concepteurs automobiles de new york, [...] pour declarer qu'il veut une maison qui ressemble a une gondole venitienne,[...] dont il apporterait obligeamment les dessins {et deciderait tous les details], [...] il est certain que rare serait les hommes assez temeraires pour se risquer dans ce maquis." page 44-45.
le fait est que meme sans illustrer ses dires tout personne sait sombien il est difficile de faire construire sa maison, rapidement, dans de bonnes conditions, et en etre satisfait a la fin.
d'ou l'argument suivant:
"la loi de l'evolution et du 'design' veut que les projets, aussibien ceux de l'homme que ceux de la 'nature', soient reproduient en nombre directement proportionnel aux services rendus par rapport aux exigences universelles, qu'il s'agissent d'un livre, d'une rose, d'un crayon, ou d'un bebe."
els maisons se doivent donc d'etre construites scientifiquement et en grand nombre afin de servir le grand nombre de gens demandeurs d'un abri, convenable, approprie, et bon marche.
page 47, l'architecte a pour charge d'elever la valeur universelle de l'existence et de participer a l'evolution de la croissance humaine.
ce qui rejoint precisement l'ecrit de Theodore LARSON, architecte et ingenieur americcain, qui je cite, pense que l'activite propre de l'architecte-ingenieur est d'ordre pratique: elle ne consiste pas a concevoir une meilleur societe qui produira une meilleure architecture; mais a produire une meilleure architecture pour aboutir a une societe plus agreable.
chose evidente dans la mesure ou l'on considere que seul l'effort individuel et volontaire est le vrai moteur de notre planete.
"etre consciemment inefficace et non adapte a son but, c'est du suicide.",
en parlant des abris. de la il termine ce chapitre en enoncant tres clairement des resolutions essentielles a la conception des abris pour permettre l'epanouissement de l'humanite, page 49:
_'emergence de l'espece humaine au moyen de la production d'abris'_
1. decouverte et etude des rapports entre les facteurs actuellement apparents de la vie humaine, qui montrent de facon spectaculaire l'importance relative des diverses conditions d'une existence progressivement enrichie.
2.inventaire des connaisances techniques et des instruments actuellement disponibles, ainsi que des sources d'energie disponibles pour la production et la mise en oeuvre des moyens de satisfaire les besoins vitaux, et...
3.determination de l'etat actuel de l'humanite par un estimation des tendances generales, animees, et inanimees (cinetiques de l'evolution) favorables a la solution directe et intelligente de la premiere condition grace aux moyens enumeres, et des tendances contraires (inertie de l'evolution).[...]
le but etant l'emergence de l'humanite, le moyen etant l'industrie. il ne s'agit pas de reformer mais de former.[...]
le but n'est pas le logement, mais l'extension universelle du navire du capitaine fantome dans des regions nouvelles ou il controlera l'environnement, peut-etre jusqu'au moment ou le maintien de la vie n'exigera plus d'abandonner periodiquement le navire.
c'est ce fameux inventaire que RICHARD BUCKMINSTER FULLER invoque dans nombre de ses livres. on trouve assez facilement de telles livres inventoriant l'ensemble (essayant tout du moins) des technologies: "the next whole earth catalog", de Stewart BRAND, 1981, isbn 0394 707761, a la page 32, un article sur RICHARD BUCKMINSTER FULLER, avec description de ses principaux livres, et references.
6
teleologie
teleology
Mais qu'est que c'est ? se demandet'on a la premiere lecture du titre:
"le processus d'observation consciente, ou d'absorption subconsciente, de l'exterieur vers l'interieur, pour pouvoir ensuite agir de l'interieur ver l'exterieur: telle est la teleologie."
ce terme permet de comprendre unpeu mieux la logique de pensee collective enoncee dans le chapitre quatre.
" le principe meme de la teleologie impique que l'effet final est d'autant mieux approprie que l'inclusion initiale a ete plus ramifiee et a penentre plus profondement."
si alors je pose la question: vous avez compris? et que vous me repondez par la positive, c'est que vous avez effectue une operation de teleologie a la lecture de ces lignes.
_design teleologique_
c'est donc si vous avez compris, le processus d'interpretation. ce dit rpocessus, RICHARD BUCKMINSTER FULLER propose de l'etudier en proposant une nouvelle discipline: "le design telelologique".
c'est a dire interpreter les evenements banals de la vie, pour en faire des instruments objectifs et independants du hasard.
par cette science, l'etudiant en teleologie pourra integrer et parfaire ces donnees pour en faire des instruments de conception des abris. _tout est lie_
il faut donc modifier des le depart, des notions statiques qui sont vraisemblablement toujours en mouvenement:
"statistiques par vitalistiques,
data par mobilata."
la nature de ces mots est contraire a l'essence meme de ce qu'ils represente. souvent le langage ne traduit pas correctement la notion ou chose voulue.
_inventaire cosmique_
par la suite cette etude permettra de dresser un inventaire cosmique, c'est a dire traduisant toutes les notions environnantes, consciente, ou non. de fait, cet inventaire fait de mobilata sera ameliore avant meme d'etre publie, c'est la que le medium livre n'est peut etre pas le meilleur moyen de represente et de stocker cet inventaire en expansion.
7
nous l'appelons "la terre"
we call it « Earth »
l'hemisphere terrien _ croquis _
inventaire de la planete... tous ces chiffres permettent de mettre en place un schema de pensee coherent et necessaire.
la logique premiere de construction des abris, faisant avec les outils et materiaux a proximite restait logique jusqu'a il y a peu de temps. mais des lors le monde a change, on parlera d'unification de la planete. ne pas considerer les outils et materiaux en notre connaissance tient tout simplement de la stupidite. en realisant cet inventaire cosmique, on ne peut plus pretendre ignorer ce qui est actuellement le plus commode et le plus accessible.
il est par ailleurs, toujours d'apres RICHARD BUCKMINSTER FULLER, tres important de connaitre un caratere particulier de la terre: l'isotherme qui comprend des temperatures comprises entre 0 et 21 degrees, car il correspond exactement avec la ligne des plus fortes densites de population.
la revision et la mise a jour des chiffres enonces permet de dire que si les populations etaient reparties egalement la densite globale de la terre serait de 80 personnes par mille carre soit environ 30 personnes au kilometre carre soit environ le tiers (a peu pres 10/35 ieme comparant aux sources de l'insee [www.insee.fr]) de la france.
la terre pourrait d'apres RICHARD BUCKMINSTER FULLER, etre representee comme un seul et meme continent.
_carte trois helices et carte dimaxion_
_histoire du "statute mile" et du "marin mille"_
le "statute mile" correspond a la distance en pieds de une minute longitude terrestre a la surface de la terre.
le mile marin quant a lui, correspond a un soixantieme de degre d'une sphere de meme diametre que la terre.
tout cela pour discuter de l'integration en meme temps que ces mesures du temps et de l'espace, car de la on peut parler de vitesse: "noeud a l'heure".
ces premisses dans les mesures et leurs unite on tres longtemps prete confusion dans les discussions entre scientifique qui ont integre ces notions (teleologie) assez lentement. moi-meme je me rappelle du temps qui m'a ete necessaire pour integrer la notion de mole(environ 1 an), quantite de matiere base sur un etalon universel (constante d'avogadro) correspondant a un nombre d'atome donne en fonction de la masse de ces atomes.
la notion d'echelle est evidemment tres difficile a integrer fonction de l'unite de quantification que l'on utilise. et plus encore quand ces unites permettent de quantifier ce que l'on considere abstraitement.
pour en revenir a toutes ces donnees numeriques sur la terre, RICHARD BUCKMINSTER FULLER rappelle qu'il est necessaire que le designer d'abris integre ces donnees avant meme de penser a installer ca et la ces abris. de fait, l'energie actuellement a dispositon de l'homme depasse de loin ses capacites mecaniques: l'energie est l'esclave inanimee de l'homme et les prolongements mecaniques de celle-ci ont deja permis a l'homme de maitriser une grande partie de la croute terrestre. l'homme a maintenant conscience de l'abstrait et peut l'experimenter (les radiations).
"les miracles, jadis irrationels, ne vont plus cesser d'etre rationalises, et mis au service de l'homme par l'homme."
8
« E=Mc^2 »=les chevaux-vapeur de Mme Murphy
« E=Mc^2 »=Mrs Murphy’s horse power
la encore, notre auteur se mut dans des comparaisons peu evidentes lorsqu'il introduit la formule d'einstein, en correlation avec les activites de tous les jours et l'existence des radiations.
citation faite de Crowther:"l'energie deversee par le soleil des tropiques sur un court de tennis suffirait a entretenir un moteur de 200 chevaux, si nous savions la capter et l'utiliser.", "the great design"
par radiation, RICHARD BUCKMINSTER FULLER pense a transmettre l'energie par elles, c'est a dire comme on transmet la radio. c'est ce qu'on appelle l'induction ('conduire' et 'dedans' en latin).
la distribution sans fil de l'energie.
pour expliquer les radioations, RICHARD BUCKMINSTER FULLER se sert de la vitesse de la lumiere et explique une partie de l'equation de Einstein. la vitesse de la lumiere est un maximum, c'est al mesure du temps, toutes les autres vitesses sont retardees du fait des frottements des elements.
_un lien en francais assez complet et suffisemment vulgarisant pour comprendre un peu mieux la
theorie de la relativite et le E=Mc2
[http://spoirier.lautre.net/relativite.html]_
pour exemple, et pour resume son equation, Einstein a envoye, par telegraphe et pour 10 dollars, a son ami isamu noguchi, a mexico, en reponse a la question telegraphique suivante:
"priere envoyer urgence foemule einstein et explication."
"formule einstein relativite citation energie egale masse multpliee vitesse lumiere carre fin citation vitesse lumiere egale vitesse toutes radiations cosmiques gamma multipliee par ultra-violet infra-rouge etc. cent quatre vingt mille milles par seconde qui au carre est vitesse maximum ou parfaite fournissant valeur finie pour facteur de base dans univers en mouvement stop vitesse energie radiante exercee dans toutes directions vitesse accroissement volume est carre vitesse dans un seule direction approximativement trente cinq milliards milles cubes seconde stop formule ecrite lettre E suivie par signe egalite suivi par lettre M suivie par lettre c suivie de pres par petit chiffre 2 au-dessus representant symbole mise au carre stop seule variable dans formule masse specifique stop vitesse est unite integrant ensemble temps et espace stop aucune vitesse possible superieure a celle fournie par energie latente ou rayonnante pure stop donc formule fournit unite et taux de perfection pour comparaison par calcul concret avec imperfection ou inefficacite relatives de tout degagement energie rayonnante ou limitee a une direction de tout phenomene temporel et spatial stop etres animes controlent consciemment ou non taux et reduction degagement energie et son emploi nen seulement a propre mecanisme mais a mecanismes exterieurs stop relativite chez les etres vivants et objets inanimes se trouve en puissance dans formule einstein."
ce qui concerne les murphy devient plus clair alors: la formule est un etalon universel de la concommation d'energie, les murphy en consomme et seul leur travail (W) leur permet de survivre. le travail est la principale religion de l'homme dans un sens le travail.
_le travail_
pour expliquer et quantifier le travail humain en terme d'energie, RICHARD BUCKMINSTER FULLER fait tout un ensemble de calcul representant l'ensemble des activites humaines.
ses conclusions sont les suivantes:
sur la base d'un cheval vapeur = 33 000 pieds(environ 100 000 metres) par pound(450 grammes) et par minute ou 748,5 watts,
l'homme produit 0.172 cheval vapeur par jour de travail, soit 0,13 kWh par journee de travail. le rapport, donc entre le potentiel energetique d'un homme est tellement inegal par rapport a l'energie qu'il consomme.
le reste de l'energie consommee est produite par ses esclaves inanimes(centrales elctriques, atomiques, foyer, ...), mais la ou l'inegalite entre potentiel humain et consommation de ce meme humain c'est lorsque l'on compare la consommation domestique par personne et la consommation industrielle necessaire pour entretenir cette meme personne: le rapport est de 1 pour 9.
par ces meme calculs on pourrait determiner la quantite de travail necessaire par homme pour subvenir a ses propre besoins (quantite en heure de travail par jour).
en fait de travail, c'est bel et bien de l'Energie de la formule d'einstein que RICHARD BUCKMINSTER FULLER parle: "par consequent, M. Einstein a fourni a Mme Murphy un etalon universel d'echange des efforts qui la rendra invulnerable a l'exploitation."
9
"dollarabilite" ou pouvoir d'achat reel
dollarability
_l’argent, le travail, la valeur reelle du travail_
“l’argent a ete invente a l’origine pour fournir a l’homme un moyen abstrait de convertir son travail (pour convertir son energie) et acquerir en echange le travail des autres le travail des autres qui lui est necessaire pour se developper completement.”
On peut aussi voir l’argent sous d’autres angles:
un moyen de communiquer avec autrui au travers de ce medium, mais aussi un moyen d’etablir un rapport de force si cher a tout etre humain _c’est pas moi qui dirait le contraire, car sans le sous au moment ou je vous parle, je ne vais pas imprimer ce memoire sur le meilleur support qu’il soit, ni en utilisant des images extravagantes tirees sur papier glace, mais le pouvoir sera, je l’espere present dans la force de mon ecrit, si tant est qu’il en possede [une force]_
un outil de travail, un fruit a produire, pour le financier qui doit le reproduire (belle image, non?). le paradoxe est qu’il doit reproduire ce qui en fait evalue son propre travail (ou energie).
Un demon qui avilie l’etre humain, et l’amene dans bien des cas a des bassesses qu’il n’aurait pas su imaginer lui-meme(dires d’un precheur baptiste louisianais.)
on ne travaille plus pour produire sa nourriture et autres choses necessaires a la survivance dans son ecosysteme, on travaille pour ‘gagner’, et convertir en argent ce qui d’un point de vue concret ne produit pas grand chose en definitive, sinon, contribut a la machine financiere en route sur la terre.
De fait le troc ne faisait plus recette, dans la mesure ou les produits echanges n’avaient pas la meme valeur d’une region, d’un pays ou encore, maintenant, d’un continent a l’autre.
_”la monnaie, moyen d’echange concentre.”_
le credit est apparut du fait de la rarete de la monnaie physique pour echanger.
Par ailleurs, la monnaie est passee par differents stages d’abstraction:
de la metal ayant une valeur reelle en tant que metal (refletant pendant tres peu de temps sa valeur reelle), puis la monnaie papier est apparue, un degre d’abstraction supplementaire avant de passer au cheque... un degre au-dessus.
Maintenant nous parlerons de marche boursier, ou de marche virtuel, ou la monnaie est passee d’un etat physique abstrait au domaine d’abstraction totale(les stocks options, marche interieur, marche secondaire, OPA, OPV, COB, ...). Telle abstraction que ce fonctionnement necessite plus que le simple usage de cette monnaie, cela necessite des explications.
Le credit d’argent physique est devenu un credit d’argent completement abstrait.
Ces operations de monnaie virtuelle sont devenues courantes, et permettent de re-evaluer la valeur meme de cette monnaie (tout aussi virtuellement), et
_le jeux des rapports de valeurs_
avant de commencer sur ce sujet, savoir que le livre date de 1938, et a ete commence bien avant, et RICHARD BUCKMINSTER FULLER n’a jamais etudie la finance dasn quelque ecole que ce soit; bref, il a compris que le jeu financier peu rapporter au porteur du simple fait que le pays avec lequel on fait des transactions est en crise. Ou on peut aussi tout perdre pour avoir mal place ses interets et avoir specule sans controle, je ne ferai que rappeler le crash encore recent du aux speculations d’un employe d’un grande banque anglaise.
“L’art de la gestion des risques 4”, par Dominique Chesneau, PricewaterhouseCoopers
Les Echos, 18 octobre 2000.
“Une mauvaise gestion des risques peut parfois se révéler fatale, même pour des entreprises importantes. On peut à cet égard rappeler la faillite de la banque britannique Barings : Nicolas Leeson, trader surdoué mais dépassé par ses responsabilités, employé dans une succursale de Singapour, engagea des sommes importantes en spéculation sur l'indice Nikkei (position facilitée par le fait qu'il était à la fois responsable du back-office et du trading). Il pariait sur la hausse de la Bourse japonaise en vendant à terme des contrats sur l'indice Nikkei 225. Mais le séisme de Kobe provoqua une chute brutale du Nikkei et ses pertes atteignirent 6 milliards de francs. Il avait calculé qu'il pouvait éviter le pire en contrôlant l'indice Nikkei par des achats massifs, cela pour l'empêcher de chuter.”
_Le jugement de RICHARD BUCKMINSTER FULLER dans tout cela..._
il consedere les financiers comme des flibustiers des temps modernes. La monnaie est controle, la monnaie est pouvoir _mais heureusment la monnaie n’est pas tout.
A la suite de cette critique, RICHARD BUCKMINSTER FULLER s’envole sur les taxations gouvernementales qui sont exhorbitante quelque soit le pays. Si j ene me trompe, en France, elle represente 56% d’un salaire en ce qui concerne les prelevements directs (hors TVA, Impots sur le revenu, ...).
l’energie, le travail sont preleves pour etre reutilises pour les machines gouvernementales et financieres mondial fonctionnent.
Noter que ces envolees seront justifier par les chapitres qui vont suivrent.
Le probleme, selon RICHARD BUCKMINSTER FULLER, reside dans la soi-disant necessite des patrons d’ameliorer leurs profits sans cesse. De fait il ne favorisent pas l’analyse rationnelle et pertinente de certains de leurs employes, lorsqu’il s’agit de changer scientifiquement les methodes de travail ou de production.
Dans ces derniers arguments, on pressent la frustration que RICHARD BUCKMINSTER FULLER a du endurer, analyser, archiver comme base de son analyse.
_le therblig, conversion du travail (energie) en unite “dollarabilisable”_
RICHARD BUCKMINSTER FULLER, dans son idee de traite la question des energies dans le travail de la machine humaine, se refere a une unite relativement simple dont voici l’explication tiree d’un article dont la source n’est pas plus precise _de fait, il m’a ete donne une copie par une amie americaine etudiante en biomecanique_:
by John Lyman, Ph.D., On Technology and the Human Factor
“The Therblig
The therblig notation evolved from the observation of human movement. It was observed that manual skill could be analyzed into a series of about 16 actions. These actions were called "therbligs" using the approximately reverse spelling of the name of their developer, Gilbreth. The idea was first reported in about 1919 and with some adjustments and minimal modifications has stood up as a usable model to the present time. The names of the movement units were search, find, select, grasp, position, assemble, use, disassemble, inspect, transport loaded, transport unloaded, preposition for next operation, release load, wait (unavoidable delay), sait (avoidable delay) and rest (for overcoming fatigue). Each of these units were observed and timed as they occurred by trained "motion and time specialists" who were highly trained, used stopwatches, motion pictures and various specialized timing devices. Timing was usually in milliseconds but under certain specialized conditions could be in microseconds. Various handbooks, tables, etc. have been generated for typical industrial tasks. Social impacts have been enormous, including work and rest legislation, union-management negotiations, workplace safety, etc. . Detailed time tables for standard workplace tasks are available in technical bookstores and libraries.”
Cette unite de comptabilisation des mouvements humains en fonction de 16 actions definis permet de decrypter des actions humaines et d’en eliminer les composantes inutiles, ou fatiguantes.
La encore, RICHARD BUCKMINSTER FULLER introduit une notion purement scientifique qui permet d’ameliorer les taches, et donc de passer moi de temps a des choses inutiles pour se focaliser sur des questions plus importantes.
En outre, cette unite quantificatrice est un moyen de rationaliser, j’entends la donner une valeur monetaire, le moindre mouvement d’un travailleur. on peut quantifier le fait que je tape ce memoire en denombrant les lettres tapees (et pourquoi pas me payer pour ce travail...).
chose notable: referant toujours a la formule d’Einstein, il considere le therbling comme l’unite maximum C au carre de E=mC2, car la vitesse de chacun de ces mouvements ne peut etre augmentee.
Tout ce raisonnement et une conclusion, le travailleur peut etre retribue alors, fonction tres precisement de son travail.
Mais la vrai conclusion est la: “le veritable capital de l’homme est le temps, et [...] sa veritable dollarabilite est une heure de ce temps reel.
C’est ce meme temps qui est le capital, et la seule vrai unite: toute unite se conjugue en fonction du temps qu'’n le veuille ou non. sI on etait paye en temps (de loisirs), par exemple, ne serait-ce pas plus equitable.
_Le progres est une economie_
les economies occasionnee par la science sont notables:
une guerison est plus rentable qu’une maladie latente, la personne re-travaille et recommence a produire.
Un nouveau procede permet une nouvelle forme de prodution ou une production plus rapide ce qui augmente la rentabilite.. economie.
_Une vision de la guerre_
“ l’interet que le monde de la finnce trouve a la guerre diminuerait considerablement [du fait d’une politique progressiste]. Il n’y aurait pas de guerre de Chine ni de guerre d’Espagne. Les guerres ne sont en effet qu’une manifestation physique de la resistance qu’oppose le vieux systeme du profit a l’amelioration du confort du travailleur et a la revendication des travailleurs du monde entier qui veulent avoir leur mot a dire en politique.”
Pour resumer, on pourrait dire que le modele d’economie de RICHARD BUCKMINSTER FULLER serait fonde sur le temps et l’[energie comme etalon.
_une explication pour l’expression ‘chanson le matin, pleurs le soir.’_
l’explication tient en peu de mots. Tout bon scientifique quui se respecte connaît les theories ondultoires. Le fait est que l’alternance entre les hauts et les bas est chose necessaire. Cette superstition apparaît donc comme un intuition. La superstitioon en soit est une des forces qui dirige l’etre humain. Tout comme les sentiments et emotions d’ailleurs.
La technocratie a trop souvent oublie que ces caracteres etait partie integre de la machine humaine.
_sentiments et architecture_
longtemps consiidere comme negligeable, l’usager est vite devenu a notre epoque un des principaux facteurs determinant notre demarche de creation architecturale –comprenez que je m’adresse a la guild des architectes.
Mais le fait que pour beaucoup d’entre nous ce ne sont pas les sentiments de nos futurs usagers qui nous preocuppent. On se sent (sentiement) bien plus preoccuopes par les contraintes budgetaire, legales et de site. Apres tout c’est le monde des affaires, et on n’y fait pas de sentiments (en tout cas pas ceux des autres).
_Utopie_
ce que j’entends ici par utopie, ce n’est pas l’impossibilite de la chose c’est plutot la vision anticipatrice d’un futur probale (ou non). RICHARD BUCKMINSTER FULLER nous parle, page 94, de la transmission de l’energie et de la centralisation des reseaux la delivrant, ce qui de fait ferait de cette richesse, un produit a prix egal en tout point de la terre.
Bien entendu, cela n’est probable que dans le scenario ou l’ensemble producteur de l’electricite soit mis en commun.
_Conclusion_
comme un bilan de ces reflexions, RICHARD BUCKMINSTER FULLER adresse ceci : la progression de l’homme est geometrique, toute un reseau de machies et de systemes dstributeurs d’energies sont la pour que chaque homme participe a l’ ‘enhancement’ de la famille humaine. Il met en lumiere la nessite de l’education. Afin de qu’il s’autolibere de l’etat d’exploite pour devenir son propre capitaine autonome.
De la, il conclue :
Homme x Intellect IXI Energie
_ndlr. La formule d’Einstein_
« c’est ainsi qu’Einstein nous a fourni, par sa seule formule d’explication de l’univers, un moyen inalterable ete permanent de mesurer le pouvoir d’achat. »
10
les premieres motivations de l’homme :
la peur et l’esperance
primary motivations of Man :
fear & longing
article de einstein
Cet article est cite comme exemple comme premisse a reflexion. Le fait est que cette ctation est la plus longue que RICHARD BUCKMINSTER FULLER se permet. Je vais donc etudier plus en detail cette article du New York Times Sunday magazine, date du 9 novembre 1930, les articles de la section 5 page 24 et 25, ecrits respectivement par le professeur Albert Einstein et un journaliste du NYTimes (initiales :R.L.D.).
le titre de notre chapitre reprend clairement les termes de cet article. Les sentiments de l’homme ont apporte a l’homme les pensees religieuses. Pour ainsi dire, la peur leitmotiv des sentiments humains, a genere les religions. La religion, creation de l’homme ?
la question restera posee(car le developpement serait d’une part hasardeux et d’utres part, remettrait en question les systemes religieux actuels).
Ce qui a mene l’homme depuis ses etats les plus primitifs a ete la peur : peur de la bete, peur de mourir de faim, peur du futur, peur de la mort et parfois meme peur du present. Comme remede a cela, l’homme s’est donc invente la religion. Un dieu, segneur et maitre de ce qui etait, est et sera.
Einstein rappelle que cette derniere (la religion), n’a rien a voir avec la formation des castes religieuses qui sont apparemment associees.
La stagnation vraisemblable des religions est causee par ces meme castes religieuses.
Par la suite, il explique que les sentiments sociaux ont raison de citer dans le developpement de la religion.
Dieu conforte l’homme dans son mecontentement et dans sa non-satisfaction. C’est, selon Einstein, l’idee social ou moral de Dieu.
Il s’etonne par ailleurs du caractere anthropomorphique de la representation de Dieu dans toutes les religions. Le dieu est le spectateur de la vie, sa diversite, et de son unite pleine de sens. Les genies de toutes les epoques ont tour a tour ete vue comme des atheistes ou des heretiques. Il n’en reste pas moins que l’on peu les considerer comme des illumines, d’un plus haut degre que le commun des mortels, et cela religieusement parlant. Et ces derniers en se sont jamais reconnus d’un seule eglise. la, je peux reconnaître le caractere de RICHARD BUCKMINSTER FULLER.
C’est ainsi qu’il cite Democrite, Saint Francois d’Assise et Spinoza.
Pour Einstein, communiquer une experience religieuse d’homme a homme, si elle ne peut etre communiquee par une religion ou par la theologie ; alors ce doit etre la fonction de l’art et des sciences.
Tout cela pour conclure que la science a trop souvent ete vue comme contraire a la morale. C’est bien pour cela que les eglises se sont de tout temps combattues entre elles. D’un autre cote, il juge pertinent le fait que l’experience cosmique religieuse soit plus importante en soi que l’ethique et la recherche scientifique.
« A contemporary has rightly said that the only deeply religious people of our materialistic age are the eminent men of research. »
un contemporain a tres justement dit que les seules personnes reellement religieux de notre ere largement materialiste sont les eminents hommes de recherches.
Pour resumer, l’argument de cet article reside dans la motivations des mœurs de l’homme par la peur et le desir et c’est avec cela en tete que nous allons veritablement debuter l’analyse de ce chapitre.
Alors par une demonstration savoureuse, RICHARD BUCKMINSTER FULLER demontre que ce ne sont pas ceux deux notions arbitraires qui definissent les motivations de l’etre mais plus particulierement la solitude, resultante des deux notions precedantes.
On notera que dans l’edition americaine de 1938, solitude est calligraphie de maniere particuliere pour mettre en emphase le sens meme du mot comme il l’a fait dans le chapitre ‘mais c’est une maison mon cherie’ : h-O-use, dans ce chapitre loneliness devient l-ONE-liness, ce qui en soit prend tout son sens. Mais pour en revenir au terme house, j’irai encore plus loin du fait de mes preoccupations pour l’usager, car pour moi ce dernier vient avant tout : h-O-USE, le o pour l’ouverture dans la maison (wind-O-ws) et USE pour les personnes utilisant et praticant cet abri _on pourrait continuer avec le terme francais d’abri : A-bri, symbolique de la tente, ou tippie selon les continent, premier habitat nomade de l’homme et debut de son etablissemen ten dehors des limites de sa vue (soit dit en passant, notre vision due a la courbure de la terre ne depassera jamais 14 kilometres par temps claire et d’un point haut comme la tour Eiffel).
_la recherche architecturale et des idees pour plus tard_
_devenir un bon concepteur d’abris_
Mais pour en revenir a l’article d’Einstein, et au pourquoi RICHARD BUCKMINSTER FULLER a choist de citer cette article dans sa majeure partie, c’est parce qu’il soulige la religion quasi cosmique des scientifiques de tout temps et cela motive par le desir ou la peur.
Ma question est alors la suivante : peut-on attribuer ce caractere a la recherche architecturale ?
Un architecte/chercheur serait-il motive par une quelconque esperance ?
Si l’on considere la recherche architecturale stylistique on peut se vraiment se le demander _ ce n’est pas la quete d’un nouveau style qui peut motiver toute une nouvelle generation d’architectes et leurs donner les veritables outils de creation d’abris simples et efficaces scientifiquement parlant et dans lesquels l’usager va se sentir suffisamment bien. Et la je ne parle pas d’un petit pavillon de banlieue ou d’un chalet a la montagne, mais plutot d’un ensemble coherent d’abris comprendre des abris nombreux dans un espace restreint, la densification coherente de l’habitation. Ce sujet est d’ailleurs la principale preoccupations des ecoles d’architectures japonnaises qui sont tres en avance en la matiere.
Pour appuyer l’argument selon la recherche stylistique est incensee dans le domaine architectural _ je ne m’etenderai pas dans le domaine de l’art _ je citerais un de mes professeurs d’architecture, Hector La SALA, architecte, AIA, qui lors d’une critique d’un atelier d’architecture de troisieme annee se rejouissait que : « l’architecture contemporaine s’etait enfin liberee de cette folie des styles, pour créer une epoque liberee de toute contrainte historiciste. Et ce qui nous permet de re-etudier l’histoire des styles en architecture sous un nouvel angle . »
(traduction de l’anglais personnelle)
la conference a laquelle j’ai pu assister sur Kurz Schwitters delivree par Elizabeth Burns Gamard, au sujet de ses recherches et de son livre Kurt Schwitters' Merzbau : The Cathedral of Erotic Misery , Princeton press, (2000), a l’Universite de Louisiane a Lafayette (U.L.L.) en mars 2002, a renforce cet argument dans la mesure ou toute la recherche de cette professeur en architecture se base sur une nouvelle optique des debuts du modernisme en Europe et plus particulierement en Allemagne. Question tres precise qui refute sans les negliger les historiques selectifs de ce debut de siecle _ qui soit dit en passant ne comprenne pas d’architectes femmes, etonnant quand on sit que la principale collaboratrice de Mies Van Der Rohe, par exemple, etait une femme. Ou encore dans le domaine de la peinture, encore une autre femme partenaire du celebre peintre mexicain Diego Rivera. _
Qu’est ce qui constitue un vrai sujet de recherche architecturale ? peut-on donner des limites a ce qui s’avere etre un domaine avec des implications sans vrais limites ?
_ Est-ce que le ‘decorticage’ lent et documente peut-il etre considere comme sujet de recherche ?
mes arguments pour la derniere question, en plus de ceux exposes dans mon introduction, sont les suivants :
les personnes se posant des questions sont des chercheurs et potentiellement tous les etres humains en sont. Alors quand un de ces chercheurs (eminent) se pose la question : pourquoi l’etre humain est bloque dans sa quete infinie ? et que sa reponse est : « c’est la faute aux faiseurs d’abris ». la ej me pose des questions et devient a mon tour chercheur (for good) souhaitant palier a cette faiblesse de ma discipline : l’architecture.
Et finalement devenir un bon architecte…
11
le genie et le talent
genius & talent
« des hommes voient des choses qui sont et demandent pourquoi. D’autres en imaginent qui ne sont pas encore et demandent pourquoi »
Georges Bernard Shaw
_le commencement est la fin et la fin est le commencement_
« Plus l’art progresse, plus il se rapproche de la science, et plus la science progresse, plus elle se rapproche de l’art. »
RICHARD BUCKMINSTER FULLER attribut cette phrase a Leonardo da Vinci, dont je vous passerai le curriculum. L’antagonisme relatif de ces deux champs de disciplines est en soit producteur de tout ce qui se fait de creatif pour l’homme. La ou cela devient interressant, c’est lorsque ce dit antagonisme est la base meme de la creation _bien grand mot, a ne pas prendre sous l’angle religieux ou il perdrait de son sens_.
Pour dire que dans cet antagonisme patent on retrouve les caracteristique qui scientifiquement etablissent le genie.
Deux personnalites voire meme plusieurs en une et meme personne qui du point de vue de la tour du telemetre, multiplie les points de vue et facilite l’abstraction.
Ne va t’on pas a l’ecole pour developper un regard critique en multipliant les experiences et les connaissances antagonistes et exhorter un jugement et une connaissance qui au final nous est propre ?
D’apres RICHARD BUCKMINSTER FULLER, ce genie est plus une capacite de rendre abstrait ce qui a nos yeux est physique et concret. Apres tout : « la realite, selon Einstein, c’est en fait de l’energie dont le rayonnement se manifeste a diverses vitesses plus ou moins retardees. », c’est ca le genie, transformer la chose la plus communement acquise, en un fait theorique changeant la vision des choses, changeant de paradigme le recepteur de cette information et lui permettant de develloper a son tour des theories nouvelles et personnelles.
_genie produit_
le fait est que l’on a pas le droit de jouir des biens sans en produire (Georges Bernard Shaw, auteur irlandais de pieces de theatre et critique, il a recu le prix nobel en 1925). On parle de bien mais on peut parler aussi de savoir, de connaissances, ou bien encore d’invention, car pour moi le vrai genie n’est pas le genie qui contemple, mais celui qui produit tout en reflechissant.
_ « higher order » of expertise_
une de me lecture, relative a un cours d’histoire du design et des technologies, « the society of mind », touchstone editions, 1988, (Library of congress #BF431.M553 1986 153 / ISBN :0-671-60740-5), de Marvin Minsky, un des peres de la science informatique, et co-fondateur du laboratoire d’intelligence artificielle du M.I.T. (Mansachussets Institute of Technology), dans un article (7.10) sur le genie, il le definit de la sorte : « Genius : an individual of prodigious mental accomplishment. Although even the most outstanding human prodigies rarely develop even twice as quickly as his peers, many people feel that their existence demands a special explanation. I suspect that the answer is to be found not in the superficial skills such people learn, but in the early accidents that lead them into learning better ways to learn. » et comme la souligne ce genie, c’est bel et bien apprendre des meilleurs facons d’apprendre qui constitue le genie dans sa forme en developpement.
_La ligne droite_
Avec ce que l’on peut lire dans ce livre, on peut refaire l’histoire de la ligne droite assez facilement : la ligne droite n’est generalement pas tres droite, c’est une serie de points les uns a cote des autres, on peut par experience ameliorer la rectitude de la dite ligne droite mais on peut presumer qu’elle ne sera jamais parfaite, n’empechant pas pour autant de considerer le concept meme de ligne droite.
Si on prend la ligne droite su point de vue de notre telemetre, elle sera peut etre parfaitement droite. Cette idee a commence a prendre son sens lorsque l’homme a commence a s’etablir dans des batiments 100 fois plus grands que lui-meme.
A force de gratter le ciel, certains de ces batiments sont devenus courbes eux-memes. Mais si on la prend a l’echelle de la terre on se rend tres vite compte que cette ligne est courbe (et que notre espace est tout aussi courbe si l’on veut aller plus loin.), et qu’a l’echelle de l’univers, cette ligne est en fait un cercle.
La ligne droite est a la fois temps et mouvement et son expression graphique est le seule moyen de rendre compte de cette notion.
Si on prolongeait les tour Petronas de Kuala Lumpur, Malaysia, elle se toucherait.
Le talent est trop souvent confondu avec, toujours selon notre auteur, le plagiarisme.
En effet, la personne _dotee_ sait se servir des connaissances a sa disposition et s’en approprier les avantages. Ce qui n’est en soit pas tres loin du plagiarism. Toute l’education primaire est basee sur ce principe. D’ailleurs le langage en lui meme est developper par un mimetisme proche du plagiarisme dans un sens : la « areuh » du bebe francais lui permet de developper des sonorites guturales, et le R, peine incommensurable pour tout natif d’un autre paradigme de langue(car je considere le quebecois et le cajun francais comme des langues encore differentes du francais continental).
« Le genie est la source de tous les progres humains. », mais pourquoi tout le monde n’est pas un genie. J’interprete : parce que les problemes d’abris nous en empeche(mais cela ne peut etre pris comme seule explication). On ne peut vraisemblablement pas attribuer tout le benefice du progres humain une poignee d’homme, on progresse pour partie par accidents successifs. « Happy accident », exprimant en anglais, dans le paradigme architectural, la notion de creation et de progres du fait d’erreurs ou de faits impromptus qui font progresser le projet. Mais le genie ne tient t’il pas alors dans la capacite de pouvoir faire de ces erreurs, des elements servant eux-meme le progres.
L’experimentation accelere le progres.
12
les mecenes de l’art : la mort et la vie
patrons of art : death & life
_la mort_
Dans ce chapitre, RICHARD BUCKMINSTER FULLER trace un historique de l’art et de l’architecture d’une facon bien particuliere : selon le point de vue de l’artiste lui-meme. Et cela en prenant pour postulat, que l’homme est mene par la peur et l’esperance, ainsi que sont theoreme teleologique. C’est a partir de cela qu’il nous embarque a travers les temps egyptiens, dominance de la mort comme mecene de l’art (l’art mortuaire) puis vers les rois nomades pasteurs (les conquerants du moyen orient), en faisant une pause breve sur l’art personnalise du yoga. Tout cela s’artiulant sur les changements successifs de l’homme entre un mecenat de la mort et un mecenat de la vie. Mais il me faut expliquer plus clairement ce que RICHARD BUCKMINSTER FULLER entend par la.
Premierement, et pris au pied de la lettre, le mecenat de l’art par la mort denote de ce qui est en rapport avec l’art mortuaire, et il est vrai que les premieres motivations des hommes primitifs incline pour l’art etaient de composer le passage entre vie et mort comme une celebration, et en ce point, la mort fut le premier mecene de l’art. mais c’est plus particulierement la peur de la mort qui motiva les premiers artistes. Cette religion ou art de la peur de la mort, comme des esclaves de cette derniere_bien entendu, c’est toujours le cas_. Mais la ou la mort est toujours et encore mecene du genie, c’est lorsque les genies approche de la fin de leur vie et se consacrent a leur preoccupation principale.
_la vie_
c’est avec les dits rois pateurs que le mecenat de la vie s’est produit : les rois voulaient etre celebre de leur vivant et pour leur actes en tant que vivant. C’est lorsque les ‘sectes’ d’hommes d’eglise sont apparus que la peur des rois vis a vis de ces eglises a re-oriente le mecenat de l’art par la mort _ les rois ne penetraient pas dans les eglises_. Mais c’est quand ces derniers se sont emancipes vis a vis de l[eglise et de leur peur que le peuple a gagne en confiance et que les genies se sont retrouves ‘sponsorises par la mort.
En citant Spinoza, RICHARD BUCKMINSTER FULLER rappelle cette emancipation comme etant le premier pas de l’emancipation de l’homme et dans un sens ses premiers pas vers l’abolition de son esclavage par la mort.
Spinoza (1632-1677) :
« Voilà porquoi tout homme se construit lui-meme, avec son propre esprit, une facon particuliere d’aimer Dieu, pour que Dieu puisse l’aimerau-dessus de tous les autres et mettre toute la nature au service de sa propreforme d’avarice et de cupidite insatiable. »
Alors RICHARD BUCKMINSTER FULLER conclue que c’est a partir des faits precedants que : « les peuples commencerent a attacher de l’importance a leur liberation pendant leur vie terrestre. »
Le peuple a alors commencer a revendiquer la propriete de l’abri du sanctuaire. Il a demander a l’artiste de peindre pour lui et non pplus pour le roi et c’est la que le genie a trouve une nouvelle voie inspire par le peuple.
C’est la naissance de la solidarite active pour l’artiste comme pour le peuple : « un pour tous et tous pour un. »
_L’ecriture_
c’est dans ce domaine aussi que s’est emancipe l’artiste et le peuple (traduisant et recopiant la bible,aux debuts de son art). Ce moyen d’emancipation du peuple par la lecture. C’est a ce moment precis de l’histoire qu’est apparue la primaute de l’esprit sur la primaute de la force pre-existante. Cet epanouissement individuel a amene l’homme a créer un prolongement mecanique inanime pourla reproduction et conduction de ce moyen d’emancipation (le savoir) en masse.
Le concept original de l’artiste est donc reproduit par millions, diffuse et partage. Les technologies grandissante d’aujourd’hui, l’internet et la communication sans fil rendent encore plus evident ce partage interplanetaire des creations du genie, et de la diffusion homogene de cette connaissance. On pourrait se poser la question de savoir si la foison et la proliferation exponentielle de ce savoir ne peut en soit pas aneantir ce processus d’emancipation de l’espece humaine, et le rendre sterile ?
_foison=sterelisation_
Prenons par exemple l’etudiant qui recherche des informations sur les nanotechnologies sur la toile. C’est en tapant le mot ‘nanotechnologie’ dans son moteur de recherche que ce dernier se retrouve en quelques secondes plonge dans un millions de pages web traitant du sujet, il surfe litraleemnt sur les informations qui lui sont fournies sans pour autant en comprendre la teneur, en connaître l’exactitude, ou en savoir l’utilisation ; car chercher et trouver une information est un processus assez simple en soit pour que tout le monde en soit capable, mais lorsqu’il s’agit de comprendre et analyser le resultat de cette recherche, c’est bel et bien quelque chose de sterile qui en ressort. _ce que je tente d’eviter malgre la quantite immense de sujets couverts_. Car fournir un grand nombre d’information n’est pas un mal en soit quand on sait que 80% de cette information sera immediatement oubliee (a moins que le lecteur ou auditeur soit actif et proactif, et la, ce sera plutot de l’ordre de 70%) ; et que parmi les 20% restants la moitie sera oubliee le jour suivant, en restera simplement des residus de l’information originale. Et pour aller dans le sens du recepteur on peut esperer que seulement l’essentiel en sera retenu. Tout etudiant a deja eu le sentiment que des cours ou conferences de 4 heures pouvaient se reduire a 1 heure dans le meilleur des cas, mais plus souvent a 10 minutes, et cela en expliquant les tenants et les aboutissants sans s’etendre dans les details (sans etre prolixe). Mais on peut aussi croire _et c’est mon point de vue_ que les details et les petites histoires sont l’essence meme de toute information.
_La production de masse_
« la repoduction de produites universellements apprecies pour satisfaire une demande universelle […] fut le premiere manifestation de cette ere nouvelle […] L’industrie etait nee. » « toute creation humaine qui tend vers l’ideal peut etre reproduite fidelement en un nombre proportionnel a son utilite. »
cette derniere citation me fait sursauter quand on prend l’exemple de la publicite postale : ‘le junk mail’, qui pollue notre environnement proche _ la boite aux lettres _ et notre environnement en general _ deforestation, pollution des eaux, …_ ce pseudo outil de marketing n’est en fait, pour reprendre les mots de mon professeur de communication, Tyrone Adams, qu’une entreprise inutile, surtout sachant la quantite de capitaux engoufres dans cette industrie et que le taux de reponses a cette publicite n’est que de deux pourcent. Les publicistes, et les revendeurs qui leur commande ce produit, depensent des millions dans ces campagnes et re-engagent les capitaux de ces deux pourcent dans une nouvelle campagne.
Quelques fois les creations degenerent severement.
Index des stades sucessifs du « mecenat » et de la conception des abris
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de l’abstraction a la science physique et vice et versa
span-spinning from abstract thought to physical science
_crayon et calculatrice_
En soit, ce chapitre couleve de la question suivante : faut-il etre mathematicien ou physicien pour pouvoir créer ? bien sur, cette question est simplifiee au maximum pour traiter de ce qui nous interessera, soit la distinction entre la creation artistique et la creation scientifique. Peut-on etre architecte sans savoir compter, et peut on etre mathematicien pour pouvoir dessiner ? l’absurdite apparente de ces questions est a remettre en cause quand on juge de l’enseignement donne en ecole d’architecture. On concluerait aisement que l’architecte se doit d’etre mathematicien, en quelque sorte la pratique le demontre aussi. Mais on trouve le contre-exemple dans l’enseignement scientifique, ou il y a une absence quasi-totale de reflexion dans l’espace (par le dessin) alors que la moitie de ces mathematiciens parleront de geometrie et que cette geometrie est par essence dans un espace (quadri-dimensionel : temps, espace, comprenant des coordonnees cartesiennes X,Y, et Z). La force geometrique des mathematiques est en fait sa plus grande faiblesse, car incapable de se representer d’elle meme par l’outil majeur qu’est le dessin.
>>Nota : il est plus facile de critiquer lorsque l’on connaît vraiment le sujet et je ne sais pas si ma specialisation en mathematique lors de mes etudes secondaire me permettent de juger objectivement.
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la dime des dogmatiques, un detour par la spirale du nord-ouest, les triangles et les carres
dogmatic toll takers : detour via the north west spiral : triangles and squares
_ou de la ligne droite a la courbe, la tente, en passant par le trou de ver, et la theorie de la relativite generalisee_
_revision de l’histoire de la ligne_
le monde serait-il plat ? c’est quand la ligne droite a ete cree que la terre est devenue plate. Voyageant a pied, il etait alors evident que le monde etai plat, car l’homme vayageant a pied pouvait en juger par experience. Le fait est que cette derniere plutot une forme d’œuf ecrase (c’est un peu pejoratif mais c’est la seul image que j’avais alors en tete), et lorsque l’homme s’est rendu compte de son erreur, tout s’est accelere : les decouvertes, les transports, les medias, …
alors un nouvel horizon est apparue aux yeux de tout le monde (elargit par la decouverte des indes de l’ouest…les ameriques) la ligne droite est devenue une courbe, puis un cercle, et pusi fianlement, aujourd’hui la terre est un point.
Un point parmi les etoiles de l’univers, mais plus particulierment un point a l’echelle de l’homme, habitant de ce point : tout ‘point’ de la terre est a 1 heure de navette (comprenant l’embarquement dans une fusee ariane ou dans une des navettes dicovery), la culture est mondiale car accessible par le biais de moyens de communications perfomants (telephone cellulaire, http://www., television, etc.) a tout etre en tout point de ce point. _on pourrait discuter du probleme de la multiplicite de ces medias qui tend a rendre l’homme maitre du monde grace a dix telecommandes, la ou il pourrait en avoir simplement une seule. Le maitre du monde n’est plus le ‘keymaster’, mais ce qu’on appelera le ‘remotemaster’_ .
_La quadrature du cercle_
idee des philosophe de la grece antique qui enoncait un probleme bien particulier : tracer avec une regle et un compas, un carre de meme curface qu’un cercle donne. L’obsession de 2000 ans des mathematiciens s’est averee sans possibilite apres les travaux du mathématicien allemand Carl Louis Ferdinand von Lindemann (1852-1939),
sources : http://www.cybersciences.com/Cyber/2.0/Q3456.asp
Et c’est ainsi que le dogme mathematique de la quatrieme perpendiculaire du cube s’est effondree, parce que les mathemticiens ne se sont jamais figures que ce quatrieme element de geometrie spatiale etait en faite un element d’ordre temporel, et des lors n’appartenant pas a leur paradigme de connaissance. Ce cube n’existait alors pas dans le temps.
_Une seule dimension_
le temps,
l’idee enoncee par RICHARD BUCKMINSTER FULLER est particulierement interessante, et cela en particulier dans notre epoque _le temps est essentiel, le temps c’est de l’argent, …_ le temps est la dimension unique, en fait, ce serait plutot « a quelle vitesse ? » qui serait unique.
L’exemple qui demontre la perte de ‘temps’ du philosophe grec Democrite lors de ses recherhces sur les representaitons de l’espace, m’amene directement a parler des univers paralleles : « le nombre infini des rayons d’une sphere permet de representer egalement leur multiplicite dans le temps, en meme temps que la symetrie generale de l’univers unique grace a la coincidence des directions de tous les rayons d’une sphere. »
Cela merite une plus ample explication
_retour a la Théorie de la relativité restreinte, theorie des trous noirs et univers paralleles_
_Les sources sont encore une fois le Tresor sous la direction de Michel Serres, le site http://fbon.free.fr/science.html, ainsi que des lectures diverses et impossibles a identifier precisement a l’heure ou je vous parle d’articles de sciences et vie, magazine de sciences en francais._
On apprend donc grâce à la relativité restreinte que le temps "ralentit" dans un repère en mouvement, autremant dit que plus un objet se déplace vite, plus le temps s'écoule lentement pour lui...on peut illustrer ceci grâce au célèbre exemple du paradoxe des jumeaux de Langevin:
« Imaginons que Julien et Aurélien soient deux jumeaux de 20 ans habitant sur la Terre...Julien décide d'embarquer dans une fusée spatiale alors qu'Aurélien reste sur Terre...imaginons maintenant que Julien voyage à une vitesse ultra-rapide à bord de sa fusée (disons 2/3 de la vitesse de la lumière)...Julien reste deux ans dans sa fusée qui voyage à une vitesse ultra-rapide et décide de rentrer sur Terre...pour lui, deux ans se sont écoulés ce qui lui fait 22 ans...quand il rentre sur Terre, il est stupéfait car il découvre que son frère est devenu un vieillard...sur Terre, plusieurs dizaines d'années se sont écoulées...

Le mot de paradoxe découle du raisonnement naïf (et faux) voulant que l'effet soit symétrique (sous le prétexte qu'en relativité une vitesse n'a aucun caractère absolu), ce qui aboutit à une situation contradictoire. En effet, en appliquant les mêmes arguments à son frère voyageant «par rapport à lui» dans l'espace (son frère s'éloigne puis se rapproche), Julien pourrait en conclure que c'est Aurélien, et non lui-même, qui serait le plus jeune lors des retrouvailles. Il aurait tort. En réalité l'aventure n'a rien de symétrique : c'est bien Aurélien qui bouge . La fusée doit notamment faire demi-tour pour revenir sur Terre, manoeuvre entraînant un changement complet de repère (techniquement parlant on parle de changement de repère «galiléen»), alors que rien ne vient troubler la quiétude d'Aurélien sur Terre. Autrement dit encore, si un seul système de référence (galiléen, c'est-à-dire en mouvement uniforme) suffit à repérer Aurélien (et on peut le choisir de façon telle qu'il y reste constamment au repos), il en faut au moins deux pour repérer la fusée de Julien, un à l'aller, un autre au retour (et Julien doit impérativement changer de système de référence si il veut rester au repos dans chacun des repères successifs).

Pour expliquer la différence d'âge, prenons comme base un énorme phare dans l'espace de sorte qu'il soit visible de la Terre et de la fusée (on pourrait prendre un pulsar...). Considérons qu'en une seconde écoulée sur Terre, il y ait un éclair de phare...on remarque qu'à l'intérieur de la fusée, en 100 secondes lues sur les cadrans, on comptera non pas les 100 éclairs attendus mais 110. Comme le phare n'a pas modifié son rythme intrinsèque du seul fait du déplacement de la fusée, nous en concluons qu'en sens inverse ce sont les horloges embarquées qui se sont mises à battre plus lentement : à 110 éclairs du phare correspondent non pas 110 secondes lues (comme sur Terre) mais seulement 100. Autrement dit, à un certain temps en fusée mesuré avec les appareils embarqués (100 secondes) correspond un temps terrestre plus long (110 secondes).
Pour en revenir à l'horloge que constitue le phare, Julien et Aurélien auront (évidemment) compté le même nombres d'éclairs. Comment se fait-il alors que Julien se retrouve plus jeune qu'Aurélien ? Tout simplement parce qu'il aura vu l'objet pulser plus rapidement dans un laps de temps plus court. Ceci compense cela. » (site web : http://fbon.free.fr/science.html)

la théorie de la relativité générale completa la premiere theorie de 1905 de la theorie de la relativite restreinte:
Cette dernière nous apprend que l'espace-temps, qui comprend les trois dimensions d'espace plus une quatrième qui est le temps, est courbé au voisinage d'une masse et que le mouvement d'une particule au voisinage de cette masse s'effectue suivant le chemin le plus court dans cet espace-temps.

Et en manipulant les théorie de la relativité, on remarque qu'il est théoriquement possible de trouver des objets assez lourds et denses pour pouvoir creer un trou dans l'espace-temps. Il se formeraient ainsi des trous noirs, appelés aussi singularités , qui rendraient le voyage dans des réalités alternatives possible.
_Formation d'un trou noir (le Tresor)_
Au cours de sa vie, une étoile dégage de l'énergie par fusion thermonucléaire en créant une pression suffisante pour compenser les effets de la gravitation. Lorsque son combustible est épuisé, cette pression diminue et l'étoile commence à s'éffondrer sur elle-même. Lorque l'étoile est très massive (environ 10 fois la masse du soleil), l'effondrement est radical, la densité devient gigantesque, et le champ gravitationnel retient les photons (ce qui explique pourquoi nous ne pouvons pas voir un trou noir...ceci explique probablement le nom lui-même). Cependant, ils peuvent tous de même être détectés par leur effets secondaires s'ils appartiennent à un système composé de plusieurs étoiles ou par l'action de leur champ de gravitation sur les étoiles voisines (il y en aurait d'ailleurs sûrement un au centre de notre galaxie.

D'après le physicien britannique Stephen Hawking, de nombreux trous noirs seraient apparus lors de la formation de l'Univers. S'il en est ainsi, la plupart de ces trous noirs sont trop éloignés de toute matière pour pouvoir former des disques d'accrétion décelables!; cependant, ils représenteraient une portion significative de la masse totale de l'Univers. Hawking a également supposé que les trous noirs forment des «couloirs d'échappement» vers d'autres univers distincts du nôtre.
_Les trous de ver_

Albert Einstein et Nathan Rosen supposèrent que certains trous noirs (ou puits gravitationnels) pouvaient déboucher sur un autre puit symétrique appelé fontaine blanche.
Ce passage est appelé trou de ver (wormhole an anglais) ou également pont Einstein-Rosen-Podolski (appelé plus couramment pont Einstein-Rosen.Les fontaines blanches déboucheraient en un à point de l'espace et du temps complétement diférent du point d'entrée dans le trou noir.
_Les univers parallèles_
Leur existence est prouvée en physique quantique dont le principal concept est le suivant:
On ne peut pas connaître simultanément la position et la vitesse d'une particule...c'est le fameux principe d'incertitude d'Heisenberg.
La création des univers parallèles peut s'expliquer par le très bon exemple du chat de Schrödinger:
« Imaginons un chat piégé dans une pièce sans fenêtres. A l'intérieur de cette pièce se trouve une capsule de cyanure prête à être brisée par un marteau. Imaginons que le basculement du marteau (qui éclaterait la capsule) soit déclenché par un photon, simple particule de lumière projetée vers un miroir semi transparent. Un tel miroir laisse passer le photon une fois sur deux. Si la particule traverse le miroir, le mécanisme se déclenche, si elle se réfléchit sur le mirroir, rien ne se passe. La probabilité que l'un des deux évènement se produise est donc 1/2. Il y a donc une chance sur deux que le chat trépasse.
Là où les choses se compliquent, c'est qu'en physique quantique, une particule s'apparente non seulement à une particule mais aussi à une onde. Cette onde s'étale dans l'espace à la façon des vagues à la surface de l'eau quand on y jette un caillou. Le photon désigne aussi une onde et son aspect ondulatoire lui confère la propriété de se trouver en de multiples endroits à la fois. Le photon a donc la capacité de traverser le miroir et au même moment, d'y rebondir. Les deux possibilités cohexistent et comme le destin du chat se trouve intimement lié à l'attitude du photon, on en déduit que le chat est à la fois mort (car le photon traverse le miroir) et vivant (car il rebondit dessus). » (http://fbon.free.fr/science.html)

Mais bien sûr, une telle situation est inimaginable et physiquement impossible...la solution apportée est la suivante:
A chaque instant qu'une particule peut avoir plusieurs états simultanément, il se crée des univers correspondant aux différents états possibles. Il existerait donc un univers où le chat est mort et un autre où le chat est vivant et l'univers depuis lequel on observe ceci serait choisit aléatoirement.

Ces univers parallèles n'ont probablement pas les mêmes lois physiques que le notre. Il est donc tout à fait possible d'imaginer un univers dans lequel la flèche du temps ne pointe pas vers l'avenir mais vers le passé,
ou encore un univers à 30 dimensions...Cependant, certains physiciens affirment qu'il est possible qu'il se crée en certains points de l'univers d'autres univers à partir des trous noirs...dans ce cas pourquoi ne pas voyager dans un trou de ver????
...pour la simple et bonne raison qu'il existe 2 problèmes fondamentaux:
Le premier problème que l'on rencontrerait pour utiliser le pont Einstein-Rosen-Podolski serait de le trouver. En effet, même s'il existe, ce n'est qu'à l'échelle microscopique...il ne mesurerait que 10e-43 cm et ne resterait stable que 10e-35 secondes
Cependant en 1985, Kip Thorne montra que la seule manière de préserver la stabilité structurelle d'un trou noir serait de le tapisser d'une matière anti-gravitationelle...ce qui produirait un champ anti-gravitationel...or justement, en 1996, ce phénomène à été mis en évidence expérimentalement...il porte le nom d'effet Casimir. Si l'on impose un fort champ électrique entre deux plaques séparées par le vide, le champ impose au vide une telle tension qu'il l'oblige à fluctuer jusqu'à ce qu'il donne naissance à des électrons...ce qui revient à extraire de l'énergie du vide...qui ne peut-être que négative.
Le deuxième problème est de rentrer en toute sécurité dans le trou noir (sans être attiré vers la singularité de densité infinie et être ainsi littéralement broyé).
Là encore, en 1963, Roy Kerr apporta une solution à ce problème: les trous noirs tournent autour d'un axe central (comme un cyclone)...ce qui permet de définir un point par lequel il est possible de rentrer en toute sécurité...car ce point serait dénué de toute force gravitationelle.
_assez de deviations_
_le triangle_
comme nous l’explique RICHARD BUCKMINSTER FULLER, c’est le premier symbole utilise par tous les peuples nomades, le symbole de l’architecture en mouvement, la tente, les bateaux a voile, les treteaux et enfin, plus recemment, les ailes d’avions. Une tente est faite, comme un aile d’avion, d’element rigide travaillant a la compression, et d’elements travaillants en tension.
Tension+Compression=Energie (utilisee a son maximum)
La maison nomade est donc le resultat coherent en reponse aux exigences nomades : legerete, souplesse, transportabilite,…
_Mouvement rythme=pensee objective_
exemple remarquqble de RICHARD BUCKMINSTER FULLER, dans sa singularite, celui des peuples juifs sans cesse chasses et pourchasses sans veritable guide. Leur aptitude a survivre malgre cela, est a noter comme etant le resultat d’un schema de pensee objective : « il est certain que le voyage approte une perspective, une largeur de vue et une acceleration de l’aptitude a assimiler le flux d’experience […] nous sommes chaun notre meilleur laboratoire. » la reflexion interieure, le retour sur soit, l’introspection sont des outils propre a chacun (mais aussi de psycoplogie pour comprendre les deviations comportementales del’homme).
Les tribus nomades se sont toujours emancipees le long de l’isotherme 0 degre et un peu plus au sud pour se sedentariser peu a peu en forme de spirale d’est en ouest remontant comme les aiguilles d’une boussole vers le pole nord. Comme si intuitivement ils avaient compris que le chemin le plus court pour aller d’un continent a un autre n’etait pas de tracer une ligne droite sur un planisphere, mais bel et bien de suivre la courbure de la terre. C’est bien pour cela que les couloirs aeriens canadiens sont les plus encombres, en terme de traffic de fret et de passagers.
15
2 000 ans d’evolution sociale
the 2000 – year streamlining of society
_voyage teleologique_
comment faire comprendre a un etre qui n’a jamais vu de la neige, ce que c’est ? l’exhoration teleologique de certains de nos ancetres primitifs a permis cette projection de l’esprit. Mais il faut avoir le temps de penser _oublier les parasitages domestiques_ et cela a ete possible au moment ou l’homme a domine son environement. Le temps des hommes des cavernes est revolue et les priorites ne sont plus : se nourrir, se defendre, et se reproduire _meme si finalement les priorites sont les memes, mais les questions sont differentes : « Cherie, qu’est-ce qu’on mange ? Je veux m’acheter une nouvelle voiture. Ou est mon Viagra © ? »_
_la maitrise du milieu_
c’est entre –200 et –700 que les mathematiques sont apparus, tout cela grace au maintien des penseurs par des esclaves animes : « l’esclavage humain etait a son apogee historique lors de l’invention de la geometrie […] »
les choix de l’homme on finalement aboutis, aujourd’hui, a la maitrise de l’environement par des esclaves inanimes. De ce point de l’histoire, apparaisent deux options. L’une est que la societe regresse j’usqu’au point Zero, la seconde option est que cette derniere soit entierement entretenue par les esclaves inanimes. Dans le sscenarios de science fiction des annees 60, bon nombre d’histoire tournaient autour des robots et d’une societe inventant des machines tellement perfectionnees, qu’elles devenaient capables de penser par elle meme et de soumettre la race humaine. Plus recemment, c’est dans le scenario de film encore recent que l’on retrouve cette crainte avilissante : Matrix, memento, nirvana, blade runner … tous ces films figurent un futur noir dans lequel l’homme devient esclave voire meme fruit de ses propres esclaves inanimes (devenant animes).
_Et pourquoi des prolongements mecaniques?_
la reponse tiendra en peu de mots : le besoin infini de maitriser notre environement fait que les outils necessaires a la bonne marche de ce progres sont de plus en plus compliques.
La complexificaton me rappele un article de jean-pierre Joufroy, ecrivain, artiste et peintre qui dans un article voyait dans la complexification de la structure de l’art et des autres disciplines un moyen de l’homme pour agrandir sa tribu, et la maintenir en constant mouvement. Encore une fois le mouvement=pensee objective.
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l’heure zero
the zero hour
_les chainons du zero et du temps_
_histoire du grand cercle_
dans l’histoire des chiffres et des mathematiques, il est interesant de remarquer, nous dit RICHARD BUCKMINSTER FULLER, que lorsque les arabes ont transmis par l’envahissement de l’europe leur science des methematiques, il n’existait pas de symbole pour expliquer, le rien, le vide, le neant _je ferai remarquer que l’infini non plus n’existait pas si ce n’est dans la religion._
« il est interessant d’observer que l’absence de chiffre zero etait du au materialisme encore absolu de l’homme, qui ne concevait pas la necessite d’un symbole pour representer l’intangible, l’infini ou l’abstraction. »
le premier zero est babylonien (troisieme siecle avant J.C.). En realite, ce sont les arabes qui l’ont introduit en europe, paralellemement il existait un zero indien plus ancien (vers 500 apres J.C.) et un autre zero dans les chiffres mayas (vers le premier millenaire apres J.C.)
Denis GUEDJ , L'empire des nombres - Découvertes Gallimard - Sciences (p109)
Georges IFRAH , Les chiffres - Robert Laffont (p 230-231 et 300))
_nota_
d'apres RICHARD BUCKMINSTER FULLER, les Ameriques n'auraient tres certainement pas ete decouvertes aussi tot dans l'histoire, si l'Europe avait dispose de la refrigiration. en effet, toutes les peices servaient alors de conservation pour les aliments, remplacant la refrigiration.
et la decouverte fortuite de cette nouvelle terre/nouveau continent n'a pu etre attribue qu'au hasard, et pas au peuple ni aux genies qui le composent.
_le concept de temps_
le fait est que ce concept est arrive par accident tout comme la decouverte de l'Amerique, le pont suspendu, apparu chez les chinois alors composante du materiel du funambule (funis, corde et ambulare, marcher).
c'est Sapho qui considera le temps en tant que notion pour la premiere fois, puis suivirent d'autres poetes tels que Goethe, avant d'etre formulee scientifiquement.
selon Charles Beard, historien americain, plus connu pour ses recherches sur le developpement des institutions politiques americaines, ou encore con interpretation de la constitution americaine. Voici les grande etapes necessaires de l'homme pour son developpement dans la societe:
1.L'homme se decouvre lui-meme _l'Antigone de Sophocle_
2.Idee chretienne du conflit tragique entre l'idee et la realite
3.L'idee du progres au quizieme siecle avec le developpement dans le temps.
4.L'idee chretienne au XVIII ieme siecle, de la valeur personne humaine _qui ne doit pas etre alienee par l'esclavage et l'exploitation.
_le facteur temps_
c'est au moment ou le continent americain etait pret a developper une societe entierement fondee sur les esclaves inanimes que Einstein a publie sa theorie de la relativite, ou la vie est le temps et le mouvement est composante de ce dernier.
pour conclure ce chapitre et ajouter a la conclusion du chapitre 14, Richard Buckminster Fuller dit:
"lorsque l'orient disposera de tous les esclaves inanimes qu'il lui faut, la pensee qui a pris naissance en orient meme, cette pensee des peuples montagnards qui inventerent les mathematiques et les premiers principesde mecanique, aura acheve son tour du monde. cette pensee sera revenue a son point de depart, completement objectivee et liberee de la contagion de toutes les equations personelles imposee dans l'intervalle par les traditions. et la derniere breche du grand cercle sera comblee."
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le kidnapping de l'industrie dans son enfance
baby industry is kidnapped
_la speculation, voleuse d'enfant_
_le rationaliste et le croyant_
le rationaliste est le savant, l'artiste ou le philosophe, le second est celui qui se rattache au culte, au dogme et suit prophete et philosophe. le premier type a pour exemple Leonard de Vinci, artiste polymorphe; le second, Savonarole.
_diggression: le kidnapping_
lorsque la mecanique et l'industrie ont suffisament progresse pour produire plus que ce qui etait necessaire aux populations locales, l'importation est nee, mais les transport etant toujours aussi lent, les clients en dehors du reayonnement de l'industrie pouvait attendre des jours avant de pouvoir esperer beneficier des bonus de l'industrie. cela a permit aux seigneurs feodaux de faire prevaloir le fisc sur leurs terres depossedant les fermiers de leur bien par la taxation de leurs production (dime). ce qui est interressant dans tout cela cest qu'a partir de ce mini monopole locale sont nes de veritable monopoles mondiaux: les organismes de taxation, le FISC. mais bien avant cela les grecs et les pheniciens pratiquaient ce genre de prelevement sur l'agriculture. d'ailleurs une grande partie des termes de finances vienne du lexique agricole.
_l'apparition des preteurs d'argent_
les premiers a etre apparus etaient les representants de l'eglise et des seigneurs feodaux, dans un esprit pourtant contraire a l'industrie et a son developpement. plus tard ces derniers seront amenes a en prendre le controle se rendant compte du potentiel enorme de capitaux degages. c'est ainsi que le phenomene industriel passa des mains de l'artiste savant et inventeur aux mains aux mains des exploiteurs.
l'importance de ces capitaux depassa tres vite les capacites des feodaux et passa dans les mains des de la petite bourgeoisie. c'est seulement dans les annees vingt et en particulier aux etats unis que le peuple a pu beneficier directement de ces capitaux sous forme de 'parts'.
et le capitalisme sous sa forme actuelle est ne. donc si vous m'avez bien suivi, ce kidnapping de l'industrie par les feodaux dans un premier temps s'est transforme en un volume de capitaux tout a fait virtuels: on est passe d'un progres du genie materiel a une 'virtualisation' de l'industrie, a sa vaporisation sous forme de capital electronique. la connaissance tend a suivre exactement le meme chemin d'ailleurs: propriete du savant, diffuse totu d'abord oralement, puis transcite par la secte ecclesiastique qui en a pris le controle totale, puis par l'invention de l'imprimerie s'est vue diffuse au plus grand nombre (toutefois toujours limite par le pouvoir d'achat, le rayonement de l'imprimeur, et la langue utilisee), aujourd'hui la conaissance du monde se trouve sur une toile immense d'ordinateurs connectes les uns aux autres, et auquel tout le monde peut potentiellement se connecter _Dan Simmons, dans l'ouvrage de science fiction Hyperion, concoit un reseau de la sorte mais un peu plus personnalise, il appelle cela l'arbre, et trouve ses racines dans l'intelligence artificielle et les ecrits de Keats (poete)._
pour rendre l'exemple speculatif plus parlant et plus vivant, il reutilise son caractere principale: mr Murphy. expliquant brievement les mecanismes boursiers.
_les stocks_
Chose qui n'existait pas alors lors de l'ecriture du livre, on ne parie plus sur l'entreprise en general en achetant des parts, ou actions de cette entreprise mais en pariant sur les profits de cette entreprise, ce qu'on appelle stocks option: on fournit des capitaux a l'entreprise (stocks) et si l'utilisation de ces capitaux rapportent a l'entreprise, cela se repercute directement sur la valeur des stocks. la difference majeur avec l'action ou la part, c'est que l'on ne donne pas la meme proportion d'argent et on ne devient pas en partie proprietaire de cette entreprise tout en beneficiant pleinement des dividendes de cette derniere _cette definition est personelle et resultat d'une discussion avec un ami quebecois qui travaille pour une tres grande compagnie et est en charge de l'implementation financiere dans des programmes de gestions de donnees entrepreunariales_
18
l'esperance traverse l'ocean
longing crosses the sea
le chapitre 18 retrace, sorte de remise au clair, l'historique de l'humanite et de l'industrie a partir des temps feodaux europeens, en passant par les pelerins (pilgrims motives par l'esperance), le developpement de l'industrie (navale).
ce chapitre accentue surtout le developpement faramineux des etats unis des lors que les connaissances de l’europe et les capacites des pelerins motives par l’esperance ont ete mis en presence. L’adequation des connaissances ancestrales travaillees et retravaillees et liberees de tout paradigme preexistant aux ameriques avec la motivation des pelerins de créer leur mondes ont fait du nouveau continent le terrain de jeu parfait pour les penseurs d’une nouvelle societe.
19
la machine suit l’esperance et dessine une evolution
machinery follows longing & carves a trend pattern
_une evolution ?_
ce que RICHARD BUCKMINSTER FULLER entend par la est assez remarquable : la machine est apparue dans les usines, comme quelque chose qui ne s’exposait pas et ne necessitait pas de design partiulier. Le temps s’ecoulant et la rentabilite des ces dernieres etant telle. On en est arrive a dessiner les usines autour des machines. C’est la machine qui determine l’architecture de l’usine. On est parti d’un point central pour dessiner une evolution, une spirale.
_contrastes/circuiteries des abris/usines_
l’abri humain est en cela bien different. L’homme a concu son abri de l’exterieur afin de se proteger des intemperies de son environnement. Oubliant ainsi qu’il etait une machine bien superieure aux machines de l’industrie, il ne se considera pas dans l’equation de conception de son propre abri, trop apeure par les contraintes de son climat.
Le degre d’efficacite des usines actuelles contrastent enormement des abris dans lesquelles vous et moi vivons. On ne peut meme pas parler d’efficacite dans nos abris, il travaillent contre nature. On ne peut pas y parler de circuits :
Circuits de regeneration, circuits de loisirs, circuits de travail.
J’emploie ici le mot circuits qui est plus propre a la machine. Je pourrais caracteriser cela par un exemple personnel :
J’adore cuisiner, mais je deteste cuisiner dans un environement inadapte ou j’ai toujours l’impression de perdre mon temps : je decoupe des carottes, je vais d’un point A a un point B et je veux que l’assiette soit au bout de ce circuit. J’aurai utilise de l’eau pour laver les legumes, utilise un plan de travail pour les decouper, de l’eau pour les nettoyer a nouveau, un poubelle pour jeter les dechets, une gaziniere pour les cuisiner, des placards ou se trouvent les assaisonements et enfin l’assiette pour deguster les carottes dans un recipient. Ce circuit n’est jamais dans la logique de l’architecte (d’interieur ou DPLG). C’est ce en quoi l’architecture vernaculaire de certain individus motives par l’esperance est bien plus riche et efficace, car ils n’essayent pas de reproduire des schemas pre-etablis.
Ce meme circuit pourrait etre mis en place pour la moindre action de l’homme dans son abri.
Serait-ce une conclusion trop rapide de se considerer le design des abris comme celui des usines mais avec un centre different : l’homme ?
« le concept de terre plate des materialistes et l’architecture carree qui en decoule n’est pas seulement contraire, on l’a vu aux structures triangulaires des nomades : il est oppose a l’urbanisme en etoile des esprits philosophiques. Le premier plan de Boston, par exemple, etait en etoile. Mais lorsque Boston tomba aux mains des exploiteurs et des capitalistes commercants(esprits materialistes), le plan en etoile fut decoupe en carres. De meme, Detroit avait ete concu selon un plan en etoile, qui allait etre decoupe en triangles plus petits par le genie militaire. Tres vite, cependant, les exploitants materialistes superposerent un plan carre au dessin d’origine, de sorte que le plan de la ville de Detroit est actuellementle plus heteroclite qui soit. »
_la necessite militaire_
RICHARD BUCKMINSTER FULLER prend l’exemple de Washington D.C. pour caracteriser un phenomene finalement assez commun dans les urbanismes europeens mais un peu moins dans l’urbanisme americain. Le fait est que le plan de la ville de Washington, capitale des etats unis (USA) a ete le resultat d’une conception militaire. Le plan en carre de la ville a ete mis en place pour que l’armee puisse mettre en batterie l’artillerie dans le centre de la ville le plus rapidement possible.
_les chemins de fer, Dates de peremption_
_la piste aux etoiles_
_service en commun_
faisons vite le point : les chemins de fer a l’echelle de l’europe fonstionnent tres bien : centre ville de brussels a 2h30 de paris, berlin a 7h00, londres a 2h30, … la chose a ete beaucoup moins evidente aux etats unis, car les dimensions de ce pays et les vides importants dans ce pays necessitait un outil de transport pouvant sauter de ville en ville en un temps relativement bref.
La comparaison est vite faite entre le chemin de fer et l’avion. Aucun de mes collegues americains n’a encore pris le train, par contre ils ont tous deja pris l’avion. Un peu moins ces derniers temps, le 11 septembre 2001 oblige. Mais le moyen de transport aerien pose un veritable probleme urbain. Comment integrer l’avion et sa piste dans le schema pre-existant de la ville. Ses dimensions, et nuisances sont telles que meme a un kilometre de la ville ca n’est pas vraiment possible de concevoir un aeroport a moins de jouer la carte du juridisme et des expropriations. Un autre probleme reste a regler, de fait un peu lier au precedent, l’avion ne vous amene pa comme le train dans le centre de la cite ou vous vous rendez. Il est donc quelques fois plus rapide de prendre le bus entre deux villes que de prendre un taxi, l’avion, puis un autre taxi.
On peut tout de meme predire, que une fois ces problemes regles, tres certainment par la revision complete de l’avion lui meme par des esprits eclaires, l’avion, ou le nouvel outil de transport derive sera le principale moyen pour se deplacer entre les abris.
C’est bel et bien a rennes que je suis ne, et cette ville bien qu’imparfaite repond a un des problemes majeur des villes americaines, la question des transports en commun. Essayez de vous deplacer autrement qu’en voiture dans 95 pour cent des villes americaines et vous comprendrez la douleur que vous endurerez. Un reseau coherent et continu de transport en commun est capable de concevoir d’un ville qui ne ‘fonctionne’ pas, un des endroits les plus attractifs de la planete : moins de depenses en transports, moins de pollutions(sonores, visuelles, et environementales).
_unification_
Tout cela tient dans l’unification du tissu urbain par ces extensions mecaniques qui peuvent etre :le tramway(ecologique), le bus, le metro, …
Cette meme unification est necessaire des a present quand on considere l’extension continue des villes. Ne prenant pour exemple la ville de mexico (>40km de diametre) qui grignote peu a peu toutes les villes environantes et les digerent, et y injecte son reseau de metro, et de mini bus vous permettant de travailler et de vivre aux opposes de la megapoles sans avoir a prendre l’avion ou le train a grande vitesse.
_nota_
fait que j’ai trouve tres interessant dans le explications de Fuller : l’aeroport de La Guardia, a New York, anciennement le plus grand du monde, a ete contruit sur l’ancienne decharge publique des hauteurs de New York, ce qui ne va pas sans rappeller la construction des aeroport aux japons qui remblaient la baie de tokyo afin de trouver un espace ou construire.
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l’ere des entrepots
the warehouse era
_pourquoi le nouveau monde a t’il epargner son systeme de la royaute_
RICHARD BUCKMINSTER FULLER repond a cette question par trois arguments :
1.Les problemes trouves sur le nouveau continent etaient d’un ordre nouveau
2. les pelerins etaient d’une tres grande spiritualite. Ironiquement on pourrait dire que passer entre un et deux mois sur un bateau, ca vous laisse le tems de reflechir sur vous meme et sur les autres.
3.l’arrivee avec ces pelerins de saboteurs du nouveau monde.
Par ailleurs les enfants des pelerins n’avaient pas goute a la monarchie a l’europeenne et n’etaient donc pas tentes.
_l’ere des entrepots, c’est quoi ?_
notre auteur la definit comme suit : « c’est porquoi la periode comprise entre la revolution et la guerre mondiale, bien qu’elle ait vu aussi la mecanisation toujours croissante des moyens de transports par les monopoles avides de profits faciles, peut etre appelee familierement l’ere des entrepots. »
a noter, l’humour et le cynisme de RICHARD BUCKMINSTER FULLER reparaissent en proposan de remplacer le ‘a’ de Warehouse(=entrepots) par ‘ho’ forme le mot Whorehouse (=maison close) du fait des traitements infliges a l’homme durant cette periode.
_consequence de l’ere des entrepots_
les villes deviennent de plus en plus grandes : les usines centralisees produisant des produits de consommation, les entrepots, les bureaux, et les commercants, l’import, l’export, l’enchevetrement de l’habitat du travailleur et du consommateur des grands centres.
Les calculs des capitaliste ayant main sur la ville ne tenait pas compte du consommateur.
_l’echelle d’abstraction_
]_consommateur, Mr Murphy, un humain avec une tete et quatre membres, de la main d’œuvre, de masse salariale, des capitaux, …_
tous ces mots designent une seule et meme chose : Mr murphy, la quarantaine, une femme, un apartement a New York, et un job relativement interessant.
ce dernier point me rappelle une idee enonce par un de mes professeurs en terme de niveau de langage et de niveau d ‘abstraction. Nous employons selon nos differents paradigmes des echelles de langage tout a fait different. L’abstraction avec laquelle nous parlons est determinante du but de notre conversation ou elocution : un paysan parlera de ses vaches en les appelant par leurs prenoms(fleurette, ou cathy), son grossiste en aliment parlera de celle-ci en terme de tete d’un betail, le patron de l’usine mac donald qui en fera des steacks haches parlera de quantite de viande, le patron de mac donald parlera de produits, et l’actionnaire parlera de parts de l’entreprise, et le consommateur verra ce qui reste de cette abstraction de la vache un fabuleux quarter pounder with cheese (un big mac.), alors que le fils du fermier verra la vache comme un animal a quatre pattes blanc et noir (si c’est une holstein) qui produit du lait.
Un autre exemple dans l’architecture : certain parlerons de personnes, d’autres d’usagers, ou d’acheteurs, d’autres de clientele potentielle, et d’autre iront dans l’abstrait jusqu'à voir Mr Murphy et se femme comme un ‘income’ mineur pour leur entreprise. Pour ces derniers la consequence en sera la conception d’un abri sans interet particulier, ni personnel, ni personnalise, aussi peu pratique que possible, en fait : ‘l’enfer pour les Murphy’.
_Les gratte-ciel_
Son invention revient aux architectes de l'école de Chicago; le Home Insurance Building (1884-1885) de Chicago, dû à W. Le Baron Jenney, considéré comme le premier exemple du genre, présentait des caractéristiques techniques (structure portante métallique, murs-rideaux) propres à la plupart des gratte-ciel. (source : Yahoo! encyclopedie.)
toujours durant cet ere des entrepots sont apparus ce qu’ont appelle en anglais ‘skyscrapers’ ou ‘high rise building’, des batiments de bureaux tellement luxueux, et fastueux. Tout cela etait concu pour que l’employe (Mr Murphy) donne le meilleur de lui meme. De fait, ces batiments etaient la vitrine de l’ere moderne. « Les toilettes [y etaient] si seduisantes, que commenca a s’y precipiter une grande evolution de l’habillement, d’abord de la demoiselle de bureau, suivie de toutes les travailleuses. Mais au lieu d’appliquer ces principes scientifiques, aux maisons des employes, ils ont continue de construire des batiments de plus en plus grands et de plus en plus luxueux, et des maisons de plus en plus bon marche (dans le mauvais sens du terme).
Capitaliste 1
Mr Murphy 0
[benefice]
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ils ne sont pas morts en vain
not in vain did they die
_une guerre pour partager les tresors deja limites_
l’idee est la suivante : durant la periode d’avant guerre (1914-1918), les nations etaient arivees a la saturation mais aussi a la crise des biens. La crise etait aussi territorial, les morceaux de terres a se partager se trouvaient de plus en plus restreints _une petite note, paroles d’un rap de Ms Solaar : « dites vous que je ne veux pas faire la guerre, pour un morceau de terre. »_
_premiere guerre mondiale et changement de paradigme_
la periode de la guerre correspond a des machines et des produits tout a fait nouveaux et revolutionnaires : telephone, eclairage electrique, et automobile. Des nations entieres, se sont vues changer de paradime. La nuit s’est transformee en jour, les milles en pouces, et des routes jusqu’alors inaccessibles devenait domaine publique. A savoir si telle ou telle invention est venue avant, apres ou a cause de la guerre mondiale n’est pas la question. Le visage du monde a change. Les chemins de fer se sont alors imposes comme moyens de transport de marchandise, et plus tard l’aviation comme transport de personnes/passagers.
« Ces trois inventions [_ telephone, eclairage electrique, et automobile _] etaient le fruit d’un calcul mathematique et d’une application scientifique. »
_histoire du chevalier et de son armure_
la puissance du seigneur feodal tenait principalement dans le fait qu’il possedait un cheval _Cela pourrait etre pris comme une nouvelle approche de l’histoire medievale_.
En effet, ce dernier pouvait : « parcourir de longues distances, de plus vastes espaces, s’assurer des sources de richesses lointaines encore inconnues, gagner des guerres et accomplir plus de travail que tous les paysans a pied. »
Le dit seigneur prenait bien soin de s’arnacher sur son cheval d’une armure metallique, qui soit dit en passant etait plus encombrante que pratique.
Nota : c’est la bataille de Crecy qui a marque un tournant dans les relations du seigneur a son cheval : c’est durant cette ataille que le serfs ont reunis leurs cerceaux pour combattre le chevalier et eriger une ligne de piques dirigees vers le seigneur.
_’la guerre, c’est bien’_
ca n’est pas georges W. Bush qui vous dira le contraire. Passes les problemes de justification des ingerences sur un autre pays, la guerre met en jeu toutes les forces actives et inactives d’un pays set cela dans un schema plus ou moins scientifique. La resultante en est que le meilleur du pays, est mis en valeur : sciences, ingeniosite, industrie, … ; n’oubliant pas que les pires travers d’un pays sont aussi mis a jour si on y prend garde (sans vouloir trop juger de la chose les etats unis sont vraisemblablement les champions en la matiere). Le tout se conclue par un progres, sorte de saut dans le futur de l’homme qui a reussi a maltraiter l’autre (on comprendra que je suis de nature pacifiste).
C’est ainsi que la premiere guerre nous a apporte le sans-fil, qui nous est si cher aujourd’hui, et l’aviation sans laquelle je ne serais surement pas aux etats unis pour ecrire ce memoire.
Un autre resultat de la premiere guerre mondiale que je ne peux que saluer : l’accession du peuple aux etudes superieures.
Un des benfices du peuple par la guerre a ete le debut du renversement de certains monopole. Les navires de guerres coules promettaient un bel avenir pour les usines metallurgiques et les scientifiques de la branche.
Une autre chose que la guerre a apporte : le developpement demesure de l’industrie, des nouvelles machines, necessitait des capitaux biens superieurs a la totalite des capitaux prives. Consequence directe, le credit. La valeur directe du dollar papier n’etait plus suffisante pour couvrir les investissements des industries.
Les capitalistes ont fait appel au credit public. Sachant qu’ala fin de la premiere guerre, la structure de la dette(en fait sa comptabilite) atteignait 3 fois celle du capital prive. Peuple 3
Gouvernement 1
L’outil speculatif est sorti de sa boite de pandore.
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l’alliage apparaît : la rouille disparaît.
Enter alloy : exit rust
_L’apparition de Fincap, son changement d’attitude_
le financier capitaliste, ou fincap comme se plait a l’abreger RICHARD BUCKMINSTER FULLER, surement par besoin de rapidite, mais aussi par ironie (surtout par ironie). Le besoin apres-guerre de ce fabuleux metal qu’est l’acier a titille le fincap, interresse par le tonnage plus que par la qualite (la encore l’echelle d’abstraction, l’acier devient tonnage.), en effet, son interet n’etait pas dans la longevite du materiau mais bel et bien dans sa quantite. Assurer la longevite du materiau aurait ete tout a fait contraire a ses interets : remplacer le materiau rouille par le nouveau. Mais les progres de l’acier allemand ont permis un pas tres grand dans le developpement de l’homme. « cet accroisement de la resistance de l’acier a la tension symbolisa le passage historique de la suprematie de la matiere a celle de l’esprit.
Les caracteristiques des aciers se sont vues multipliees par oawfhawuotrpoj reponse de gilles guezo afp ;oj et ce sont ces bonds enormes qui ont permis de produire et conserver des structures toujours plus gigantesques et plus durables. Cf.projet de Sir norman foster pour le Japon.
_astuce de peche au gros_
RICHARD BUCKMINSTER FULLER nous explique qu’il est, avec les acier plus intelligent qu’ils travaillent a la tension qu’a la compression du fait du rapport entre ces deux facteurs et les sections utilisables. Un exmple concret est celui du pecheur qui a plus de chance d’attraper un gros poisson en le taquinant puis le fatiguant avec une ligne fine, que d’essayer de le harponner avec une fleche attachee a un fil de section 100 fois superieure a celle du fil de la ligne.
Quand, avec le materiau acier, on a le choix entre porter et supporter, il vaut mieux tenter de porter (ou de supporter par un systeme de tension), le rapport sera le suivant :
Supporter avec une colonne d’acier,
Ou porter avec un fil d’acier.
RICHARD BUCKMINSTER FULLER fait l’analogie avec le « droit » pour la tension, et la « force » pour la compression.
C’est ainsi que notre auteur utilise les ratio de tension des aciers pour considerer l’evolution intellectuelle de l’homme, en 1938, le gain de l’intelligencede l’homme moderne sur l’homme de cromagnon est alors de 1500%.
« la maitrise scientifique et intellectuelle de l’homme sur son environement est particulierement evidente quand on observe les progres croissants de sa souplesse d’adaptation a la tension, dont la mesure pratique est fournie par les progres de ses constructions. »
_tension pas egale a compression_
un exemple plutot parlant en terme de differenciation des materiaux quand ils travaillent en tension ou en compression :
« pour hisser mecaniquement unpoids a une hauteur quelconque, par exemple le sommet de l’empire state building, il faut, soit un systeme equivalent a un vieil ascenseur hydraulique, soit un cable en tension enroule par le haut. Si l’on employait l’ascenseur hydraulique, il lui faudrait, pour eviter toute flexion dangereuse, une section horizintale d’un diametre presque egale a celui de l’empire state building, meme si la cherge n’etait que de une livre. Le metal travaillant a la tension etant si efficace, par contre, avec son rapport diametre longueur presue illimite, qu’un cable d’acier d’un pouce de diametre suffirait a hisser une charge de plusieurs tonnes jusqu’au sommet du building. »
pas besoin alors de combattre 107 an pour demontrer cela et que cette propriete est sous-employee dans les constructions d’aujourd’hui.
_petite appartee sur la tensegrite_
pour ceux qui ne connaissent pas ce concept en voici l’explication, qui permet aussi d’elucider pourquoi RICHARD BUCKMINSTER FULLER s’interesse au acier dans ce chapitre et aux structures associees :
la « tensegrity » signifie en anglais « tension integrity », je n’insulterai l’intelligence de personne en omettant de traduire des termes. Ces mots ne sont pas vides de sens, loin de la, cette notion exprime l’idee d’une structure travaillant principalement en tension. Prenez trois barres pouvant travailler a la compression et 9 cables d’acier pouvant travailler a la tension, joignez les sommets entre eux par les cables et vous optenez un autotendant d’emerich, ou simplex, denomination de RICHARD BUCKMINSTER FULLER.
_Photo de l’autotendant d’emerich ou simplex de RBF_
_’[…], et mon tout est un abri !’_
pour appliquer le principe de tensegrite en construction et en conception architecturale, j’ai pu trouver les termes appropries pour l’exprimer dans un de mes sujets d’ateliers de design :
« Design aspires to wholeness
Design as technological language provides physical evidence of integrative and comprehensive wholeness. There is within design a necessary resonance, a content laden dialogue between whole and part, between part and connection, and between th ewhole and its larger context. Whether one contemplates a design work at twenty inches or at twenty yards, the coherence of the work should be apparent. »
La tensegrite est une petite partie d’un tout : l’abri, qui constitue en soit la coquille de protection de l’etre humain mais aussi son lieu de vie _ce sont la les deux points caracteristiquent d’un abri reussi_, la tensegrite ne eput etre pris comme principe a priori de construction. Aujourd’hui on ne construit plus avec ce que l’on a sous la main main avec ce que l’on veut. Transports et main d’œuvre qualifiee sont la pour nous servir. La question n’est donc plus « avec quoi ? » mais « comment ? ».
_fullerenes, les buckyballs_
_vision_
en 1938, dans le livre que nous etudions, RBF a une intuition : « a la compression, une agglomeration de spheroides assemblees tangantiellement constituent l’arrangement cellulaire le plus satisfaisant, l’elongation des cellules pas compression tendant a compenser l’effort par la deformation. Par contre, en tension, c’est l’elongation des surfaces cristallines fibreuses des globules cellulaires qui produit un frottement engendrant la cohesion. »
certains jugeront cela de coup de chance, ou de hasard, et d’autres qualifieront cela de genie, le fait est qu’En 1985, une troisième forme de carbone a été synthétisée: le fullerène ou footballène, un cristal moléculaire composé de 60 atomes de carbone. Les variétés dites amorphes sont formées de monocristaux de même structure que le graphite. Ces structures auraient des applications eventuelles dans tous les domaines : fibre synthetique plus legere et plusu resistante que le kevlar, nano-chirurgie par l’injection a l’interieur des nanotubes des substances pharmaceutiques pour traitter le mal a la racine, etc.
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ford consolide l’effor de la science
ford consolidate the scientific emergence
_acte 1. devellopement de l’industrie, ford en est l’ecrivain_
l’admiration (ou la haine car ces sentiments sont tres proches) que RBF exprime envers Henry Ford, est en quelque sorte une de ses motivations principale. Il depeint ford comme ayant ete un des principaux acteurs de l’industrie moderne : le principe de continuite, le credit, le service, le temps de fabrication, le travailleur comme etant le premier consommateur (du produit mais aussi de l’espace qui est autour : « the one who buy is the one who build. », et cela directement ou indirectement), organisation, rationelle dans le temps, flux tendu. La motivation de Ford le fascine, cette homme etait, dit-il, motive par l’esperance. Plutot que de considerer le mot concurrence, concept a priori de la peur, Ford etait partisan d’un « service efficace et de plus en plus efficace ».
_tissu continu_
ford peut etre vu comme le plus grand artiste du XX ieme siecle, selon RBF, car il a depose toute autour de la terre un film, un reseau, le premier...
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les artifices comptables de la faillite capitaliste
accounting subterfuges of caital’s bankruptcy
_dette et construction d’apres-guerre (WW1)_
c’est durant la premiere guerre mondiale qu’est apparue la dette publique, aux etats unis, elle correspondait a pres de 105 dollars par tete. A l’apres-guerre, le lobby financier trouva comme solution pour eponger la dette, la vente d’obligations, valeurs garanties par l’etat.
RBF nous explique pourquoi le peuple americain a-t’il ete favorable a un credit gouvernemental :
« 1. la mobilisation generale du gouvernement pour la guerre
2.l’arrachement des jeunes hommes a leurs racines agricoles et industrielles statiques
3.leur transport outre-mer
4.le developpement de l’information a l’echelle mondiale, inherent a la guerre
5.la lecture attentive des informations relatives aux gigantesques activites industrielles du temps de guerre. »
coherence evidente de tous ces facteurs quand on pense aux emprunts russes francais. Certes ces derniers n’ont pas ete souscrits dans les memes conditions ni pour les meme raisons, mais le peuple y a souscrit ca rle gouvernement lui avait gentiment souffle dans le creux de l’oreille tous le benefice qu’il en tirerai : il avait oublier de dire 80 ans apres.
_petit rafraichissement chronologique_
dans ce chapitre, RBF cite des exemples qui n’ont vraisemblablement plus lieu d’etre :
multiplicite des plaques mineralogiques fonction des etats, absence de code de la route national, et de legislation federale de la circulation des automobiles. Je ne vous referai pas l’hitorique de tout cela, ni l’etat des lieu. Ce qui est veritablement interessant de garder en tete c’est que lorsque RBF a commence a ecrire ce livre, l’avenement de l’automobile sur les nouvelles routes americaines etait encore du neuf.
« les etats souverains ne font pa slegalement faillite : ils ‘changent de couleur politique’, simplement. »
_le credit au pouvoir du peuple_
le fait d’avoir, apres guerre, passe la dette (et par la le credit) dans les mains du peuple a fait que la nation toute entiere avait enfin le pouvoir de controler le financement industriel. La nation creditrice, et Fincap avait perdu en partie les fils de la marionette industrie. L’isolement partiel du continent americain, a fait du pays la incubateur ideale a pour le developpement sans fin de la societe.
En route pour la lune…
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effet indirect de la guerre » :la fin de la ville-entrepot
indirect effect of the war : death of the warehouse-commerce city
_decentralisation des usines et mouvements de l’activite intellectuelle_
_paradoxe_
tandis que les tours des bureaux se vidaient, des gens dormaient dans des taudis de pire en pire. Le paradoxe est bel et bien toujours latent. Les centres villes de certaines capitales americines sont totalement vides, et desertes de leur masse active tandis ue celle-ci vit dans des habitations vieilles et delabrees, les tours, celles qui sont encore debouts, sont vides…
pourquoi se sont-elles videes ?
la reponse tient en un seul mot : deflation.
Je n’irais pas jusqu'à dire que ce mot est la repone a tous les maux (rime a la ‘Nougaro’), mais la valeur immobiliere etant tellement fluctuante, que les seconde ou troisieme hypotheque de ces tours se sont apercues que celles-ci ne valaient plus rien. Et a l’echelle d’un gratte-ciel, on peu imaginer leur deception…
_fin des entrepots_
le mouvement de nombreuses industries vers le centre des villes a tres vite amene a la fin des entrepots, al concentration des villes soujacente a ce mouvement de population arendu la chose evidemment plus ample, et de nouveaux problemes ont alors pointe dans les grands centres.
_communication / emancipation de l’homme_
« tant que les hommes ne peuvent pas se parler clairement les uns les autres, ils ne peuvent pas se rendre compte qu’ils pensent de meme, ni agir d’un commun accord, a partir de leurs convictions communes. […] cette comprehension [mutuelle], une fois evidente, s’exprimera aussitôt, par la contestation democratique, pour imposer l’emancipation de l’homme des servitudes materielles de son environnement __ ce qui est depuis toujours le but teleologique. »
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la crise mene a une ere nouvelle
emergence through emergency
_pouvoir_
au milieu des annees vingt, Fincap n’a plus alors le pouvoir entre ses mains et il lui est alors impossible de reprendre les rennes politiques.
_empire, oui mais seulement 20%_
fait notifier par RBF ,pour mettre en valeur la debandade hypothecaire de l’etat et de fincap a cette periode, l’empire state building a, pendant 7 ans, occupe a seulement 20 pour cent de sa capacite totale, montrant tout l’echec des operations High rise building des villes americaines des annees vingt.
Le fosse entre l’ideal et le realisable est souvent paradoxale. Cette operation immobiliere, une des plsu hautes de l’histoire ne se remboursait meme pas. Et cela alors que tous les etres de la planete etaient en admiration devant ce geant construit.
« [ce batiment] est devenu paradoxalement le laboratoire d’une industrie scientifique encore dans l’enfance, mais une de celles dont la vocation emancipatrice est la plus profonde : la television. »
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le bilan truque
trick balance sheet
_militantisme_
le titre etant explicite, RBF nous demontre comment l’etat truque la dette de 1928 a 1934 aux etats unis. Le militantisme de notre auteur n’est pas qu’apparent. C’est en vrai passionne qu’il depeint ces derniers chapitres comme un historique des annees qui ont suivi la guerre 1914-1918 et qu’il s’en prend directement au gouvernement et l’accuse d’avoir avec l’aide de Fincap gonfle la dette federale et fait mourir l’industrie des abris. L’industrie des abris etant pourtant la plus grande generatrice de benefices.
A savoir que l’abri est l’activite industrielle de l’espece humaine la plus important quantitativement et qualitativement, et cela de tres loin devant l’industrie d’alimentation par exemple _meme si le fait d’etre qux etats unis me fait un petit peu douter de la question : « attention ! Ici, on consomme… »_.
_Que disent les augures ?_
« il suffira de regarder les grosses faillites a venir pour s’en convaincre. »
passe par la crise de 1929, notre auteur a analyse avec soin les structures economiques en puissance, et de par cette etude en a deduit qu’allaient venir des faillites… pas si loin du compte, car on peut croire que pour eviter ces faillites, la guerre a bien aide fincap.
_On continue l’analyse economique_
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l’ecobalistique : l’effet de boomerang des booms
ecoballistics : booms boomerang
_« l’automobile n’a jamais change qu’en terme de mode »_
les mondiaux de l’automobile, les uns apres les autres apres, n’auront jamais vraiment montre d’evolution dans le concept d’automobile. Une voiture aura toujours quatre roue, un moteur et une carcasse. Cet abri mobile constitue ce qu’il y a de plus nouveau dans la stagnation des inventions. On peut parler tant que l’on veut des abris et de la stupidite de leur conception ou encore de leur statisme que l’on ne peut plus qualifier d’historique mais plutot de legendaire. Maintenant on peut pressentir le meme avenir pour l’automobile. Les pseudo concept-car et autres artifices des industriels pour ne pas essayer de faire avancer le concept d’automobile et garder les memes machines. Ce procede est anti-progressiste. Qui plus est il ne les servent pas, car en produisant ces abris transports, ils eliminent au fur et a mesure leurs propres consommateurs : insecurite, pollution en tous genre, accidents de la route, etc.
_un concept qui change, des idees_
pour qualifier mon argument selon lequel tout ne reste pas statique, je prendrais l’exemple des telecommunications et du telephone. Que devient’il ?
de local a mondial, de filaire a sans fil, de paroles a textes a images, ou s’envole-t’il ?
le fait est qu’il rejoint la science informatique du fait de l’internet.
On peut communiquer en tout point de la terre : satellites.
On peut echanger tout genre de produit grace a cette communication sans obstacles.
On peut travailler de n’importe ou et meme mettre en marche les machines de production de chez soi.
La prochaine etape sera l’invention qui fera la symbiose de l’outil informatique et du telephone.
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la speculation et l’apparition de la bourse automatique
speculation : introducing the mechanical stock exchange
_speculation-definition_
« les entites doivent speculer pour croitre. La speculation est la premiere etape consciente du processus teleologique d’essai et d’erreur.[…] la science considere la speculation comme une ‘hypothese a demontrer’ »
la definition pejorative de speculateurs a pris son sens lorsque les financiers ont commence a speculer avec le credit des autre. Touche pas a mon credit ! c’est un peu la reaction qui a ete engendre, et tout specialement quand ces speculateurs perdent ce credit qui n’est pas le leur.
_Les maitres de l’illusion :Les banquiers_
la plus belle illusion architecturale est celle que les banquiers ont su faire passer aupres du grand public. C’est par les artiffices des caisses et des coffres forts que leurs clients ont ete persuader que leur credit, ou pecule, etait garde bien au chaud. Alors qu’au contraire, ce pecule ne faisait qu’aller et venir entre les mains de Fincap.
Le probleme n’est pas de speculer avec le credit d’autrui, mais c’est de le detruire.
_la bourse_
la bourse, c’est un peu l’applaudimetre des entreprises, l’instrument de mesure de « leur cote de popularite ».
tout y est une histoire de facteurs (cela sonne tres tres simpliste, mais l’idee est la), y compris le facteur hasard, pour le reste, nous parlerons de facteurs scientifiques : meteorologie, crise politique, sante du president, lois, etc.
certains speculent meme sur ce que vont speculer les autres.
Mais la veritable scientificite des facteurs d’analyse de la bourse a ete lors de l’introduction des donnees statistiques.
_la machine a ‘boursicoter’ : « avec la bourse aujourd’hui, on specule comme on aime_
RBF aimerait voir introduit dans le domaine de la bourse, une machine permettant de gerer en permanence les ecarts offres-demandes, et capables de prendre les ordres d’achats et de vente tout aussi simplement (page 228, edition francaise de 1973).
Cette machine existe maintenant, c’est l’ordianteur et une connexion internet, le tout capable de gerer statistiques, informations en tout genre et de les regurgiter au speculateur pour qu’il prenne les decisions. A priori, des programmes existent capables de prendre des decisions fonctions des facterus changeant…
la machine specule alors avec notre credit.
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un referendum mondial 24 heures sur 24 pendant toute l’annee assurera une veritable extension de credit
24-Hour, year round, world-wide referendum service : true credit
_ « a quoi servira la bourse automatique ? »_
comme decrit dans le chapitre precedent, la bourse automatique serait un barometre constant du peuple vers l’entreprise, RBF l’envisage meme alors comme le remplacant des elections politiques : « moyen d’expression populaire ».
mais le but ultime de cet outil est de mettre la science au service de l’homme…
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l aseparation scientifique de la penurie et de l’abondance
the scientific segregation of scarcity & plenitude
« sans prejuger des moyens pour y parvenir, l’etude de l’evolution, du point de vue du rendement mecanique, philosophique et mathematique, montre que toutes les categories de biens ou de services atteignant un niveau de production constant suffisant(avec une marge suffisante de securite) devront etre socialises pour pouvoir etre mises a la disposition de la totalite des habitant du globe. Pour etre plus clair, l’air que nous respirons est naturellement, et a tous les points de vue, socialise, parce qu’il existe evidement en abondance. Cependant, pendant l’incendie d’un cinema, l’air devient rare et non seulement on se le dispute, mais on s’entre-tue pour l’obtenir. L’air conditionne n’est pas socialise. Son usage se paiee, d’ordinaire, meme par une surtaxe invisible dans les cinemas, les grnads magasins, etc.
dans beaucoup d’endroits, l’eau est socialisee en raison de son abondance. Ailleurs, tout le monde doit l’acheter, du fait de sa penurie. »
_disponibilite instantannee_
cette idee utopique repose sur le principe de disponibilite instantannee du produit : ce qui permettrait de ne pas tenir compte du prix minime de cette disponibilite. C’est le cas du web, de la toile, ce reseau invisible et disponible en tout point de la terre est d’un coup tellement minime que tous les exploitant essayent d’en changer les caracteristiques (vitesse) pour vendre une service nouveau supplementaire afin d’en tirer un benefice plus important.
_penurie et abondance_
RBF nous presente la, les deux categories des productions de l’homme : les produits abondants, et les produits en penurie.
Que faire des produits en surplus… la reponse est ‘re-use’, reutilisation des produits a d’autres fins que celles auquelles ils sont destines : les legumes pour fabriquer des matieres plastiques, le coton pour remplir des cloisons, les papiers journeaux pour isoler, etc…
Le recyclage en 1938, cela paraît un peu anachronique, neammoins l’idee est excellente. La pollution a ete considere par le gouvernement francais en 1810, selon l’encyclopedie a l’entree « pollution », mais ce n’est que dans les annees 60 que l’idee du recyclage a vraiment commence a faire son chemin.
Les produits en penurie sont les produits de speculation par excellence, car qui dit penurie dit imprevisible, et c’est la tout le jeu de la speculation.
_Socialisation du travail_
« le dernier domaine essentiel ou le principe industriel reste a appliquer est celui de l’abri prefabrique scientifiquement en serie. Cette application necessitera une activite si enorme qu’elle supprimera provisoirement tout chomage non-volontaire, a condition que els heures de travail et la grille de salaire fixees apr le peuple soient progressivement reduites pour les premieres, et eleve pour la seconde. »
encore une fois, notre auteur nous rappelle le point important de son livre : pourquoi notre intelligence ne nous permet-elle pas de concevoir des abris scientifiquement coherent, que ce soit au niveau u prix, de la qualite, …
il voit en ce phenomene d’industrialisation de l’abri, un moyen de rendre la notion de travail comme devenant obsolete dans sa forme existante : passer d’une base de service hebdomadaire a « une base annuelle », et par la meme revoir les salaires et leurs methodes de calcul.
En gros, c’est bel et bien la reducton du temps de travail que prone RBF, non pas pour créer des emplois mais pour assurer la liberation de l’homme de la contrainte du travail inutile. Selon l’article de la page 3 du New York Times du 1er mars 1938, que RBF cite l’exemple d’un entrepreneur americain qui a demande la revision des taxes et de la base de calcul salariale pour passer a une base annuel. Argument : « les gens arrivent a acheter plus d’automobiles et plus de maisons avec le meme revenu annuel. » comme quoi la jouissance de l’homme le rendrait encore plus consommateur qu’il ne l’est, ce qui est un peu ironique.
Le phenomene est similaire a celui que nous avons recemment connu en France avec l’avenemant des « 35 heures ». certes la demarche n’a pas l’ampleur que pourrait avoir une reforme de la base des salaires sur une base annuelle.
_on est pas communiste pour autant_
l’idee precedente de la socialisation de certains secteurs de travail avait reveille chez certains l’envie d’une socialisation totale du pays. Je ferais court sur les marxistes, communistes et socialistes de tous genres qui se seraient reveille dans ce moment precis de l’histoire. On pourrait croire qu’ils ont pris l’argument qui etait dans l’air du temps. Surtout quand on pense que les theses de Marx (Capital : A Critique of Political Economy Paperback Reprint edition (May 1992) Penguin USA (Paper); ISBN: 0140445684) n’etaient pas en soit ce qu’on appelerait communiste mais plus encore des idees permettant de faire progresser l’ideologie capitaliste naissante dans le « bon sens » en ne laissant pas pour-compte l’acteur essentiel de cette derniere : le travailleur.
Les critiques de RBF sur la question du communisme vont plus loin, il exprime le fait que l’interet general devrait etre confie aux scientifiques plutot qu’aux politiciens, car je cite, « le vrai savant n’adhere a rien d’autre qu’a la mecanique universelle
_l’education socialisee, la television et « le cote obscur de la force »_
« […]moyen de l’emancipation finale de l’homme […]»
etant donne le ‘background’ socio-economique de RBF, et son education en partie dans l’armee americaine, on comprend l’idee que l’acces de tout le monde a l’education est la base essentielle du progres de l’homme. Le systeme educatif americain est dessine de la sorte :
le jardin d’enfant ‘kindergarden’,
la ‘preschool’,
la ‘highschool’, equivalent de nos lycees, et enfin,
l’universite, ce dont je peux parler car j’y suis a l’heure ou j’ecris ce memoire. L’acces a l’universite, c’est a dire au ‘top’ du savoir n’est pas chose courante aux USA, et cela contrairement a ce que tout le monde pourrait penser. En fait, cela concerne seulement 17% de la population, et dans ces 17% on compte les gens d’education en formation continu. Cela ne constitue vraisemblablement pas la veritable source de l’education socialisee de RBF.
En se posant la question de savoir comment socialisee cette education, je me pose la question suivante :
Quel est le medium que tout un chacun possede pour communiquer et qui pourrait etre le vecteur principale de cet acces a l’education ?
En aillant en tete le livre education automation de
RBF cite dans l’introduction, je serais tente de repondre :
« La television, pardi ! »
une autre reponse plus contemporaine mais moins vraisemblable selon le pays ou l’on habite serait :
« l’internet ! »
partons sur l’idee de la television. Alors qu’elle [la television] faisait ses debuts a l’epoque ou RBF ecrivait education automation, il avait en tete que la television servirait de medium essentiel de l’education. Permettant l’education a distance et l’education individuelle et motivee (en anglais on dirait ‘self-motivated’). Malheureusement, aujourd’hui, la television est bel et bien le dernier medium pour l’education et agit plutot comme neutralisateur de tout intelligence humaine abrutissant tout un chacun par son avalanche de sons, images, … le tout est une vrai douche, un vrai lavage pour le cerveau. Je pourrais citer pour exemples tous les programmes de la television americaine : Jerry springer show, blind date, celebrity boxing ; bienvenu dans le vrai monde, le monde de la ‘trash TV’. Et ‘trash’ n’est peu etre pas un adjectif assez fort pour qualifier les bassesses racoleuses de notre television (je dis notre car le premier responsable est le telespectateur qui se laisse convaincre par « le cote obscur de la force ».
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la langue universelle
universal language
_l’evolution des conceptions : la compression pour la mesure, l’homme crea des outils sucessifs suivant cette evolution : il crea un premier baton etalon avec lequel il pouvait tracer des lignes relativement droites. Cette premiere experience fut en compression, au–dela de ces trois pieds de ce baton, les lignes etaient un peu moins droites.
Par la suite il utilisa une corde, outil de mesure travaillant en tension.
Apres des erreurs successives (accelerateurs de particules mesures avec des systemes en tension sur des distances tres grandes, la courbure de la terre est apparue comme flagrante, page 245), l’homme s’est mis a utiliser des outils de mesure abstraits : lee dernier en date etant la mesure laser.
Cette evolution decrite par RBF, il la nomme : « l’ephemerisation ». on est passe sucessivement de : « le ‘force prime le droit’, a la technologie, a la science, et aux mathematiques pures, et par ce dernier module a l’abstraction. »
_l’abstraction et la systeme metrique_
c’est avec une douleur extreme que j’utilise la systeme duodecimal americain (de base 12), car ma culture d’europeen est de base 10, c’est a dire decimal, le metre, le gramme, les mathematiques meme sont de base dix, et il est tres difficile de jongler entre les deux lorsque l’on nait dans le paradigme decimal. C’est dans ce domaine d’abstraction que l’universalisation s’est veritablement produite a l’echelle mondiale : nous comptons tous sur la base dix.
Le probleme, selon notre auteur reside dans les compromis romantiques (tous les laboratoires du monde utilise la base de mesure metrique en coulisse tandis que le reste du pays (les Etats Unis d’Amerique) utilise le pied comme unite de mesure (un pied(environ 30 cm)=12 inches(environ 2.5cm)) dans lesquels nous naissons et continuons a naitre : « la nouvelle generation continuera d’etre prisonniere de ses prejuges et a confusion d’esprit l’empehera de parler ou de comprendre les langages universelles. »

COUFFIN Jean-Marc
Architecture student at UL Lafayette